24 déc. 2010

Time, my Divine.

Tik tok tik tok, 
Time's still passing by...

I better keep on being convicted
Because I am now.
Even though I've done it, twice, it felt like murder.
I've murdered us in pleasure
And lust.

I don't know what was wrong with me
To do this, to touch you
To love for a last time...
It shouldn't have been.

I can't throw myself so easily
Once again into a nightmare,
A story that isn't mine.
No one could have told me this
Only time learned it to me so well...

Time! My Precious, my Divine!
What an heretic did you make of me!
What a fool have I been!

I've murdered myself, him, us, them!
Because I wanted so much to prove to you my strenght,
Time, you proved me that I can't fool you
Because the only fool here is me.

As I apologize, I beleive I'll never try it again,
I'll let you show me everything that I have to see,
My divine.

Tik tok, here it stops.

18 déc. 2010

Bref ennui

Futile, sans intérêt aucun.
Une joie vide ne vaut rien
Elle semble demeurer car tu oublies
Que tout autour est médiocre, que cette vie
T'accable!
Ne t'accable-t-elle donc pas?
Comment peux-tu vivre
De l'ennui du quotidien?

15 déc. 2010

Infini

Tu dégages comme une odeur d'amertume
Plus encore qu'auparavant (est-ce possible?)
Sombres hivers contrôlent ton crâne
Se disputent ton intégrité

Tu n'es qu'un pauvre malhabile
Sombrant dans la décadence des plaisirs
Qui s'achèvent vite car la paresse
T'empêche d'avancer.

N'assumes-tu pas que le bonheur
N'est pas dans ces choses futiles
Ne réside pas dans la soif assouvie
Ni dans les brèves passions 
Mais dans l'infini.

N'assumes-tu pas que ta vie t'échappe
Qu'à force de forcer le destin,
Tu te perds?

Tu es une œuvre sans intérêt
Digne d'un peindre médiocre 
Qui n'a su ouïr nul conseil
Et qui ne maîtrise aucune technique

Je me ris de toi et d'avoir eu
Pour une fois, pleinement raison
Je me ris d'avoir compris mon dégoût
Même s'il était trop tard

Tu m'as souillé.
Je m'en remettrai
Car l'infini, je l'ai trouvé.

13 déc. 2010

Éclats de verre sur le sol.
Je me tranche les pieds
Lamentations,
Larmoiements

Je ne veux rien ouïr
Si je ne puis agir.
Pourquoi me tourmenter,
Encore?

Par ici les pas sanglants
Qui gisent, vermeilles
J'attends le futur
Et je ne sais qu'en faire.

Je veux tout
Mais je ne veux pas ouïr
Ces lamentations
Ni sentir mes pieds tranchés.

7 déc. 2010

Ta vie est un enfer de platitude.

L'impossible, m'y voilà confrontée.
Comment est-ce donc probable?
Comment peut-on donc se complaire
Dans une vie boueuse sans équivoque?

Hélas, ta vie est un enfer de platitude!
Tu ne pleures guère encore
Car l'ambigu est ton ennemi
Et pourquoi complexifier ce qui peut être simple?

Voix monocorde raillant devant les extrêmes
Tu lis Aristote pour mieux m'emmerder!
Tu es un historien qui n'a rien inventé,
Tu paresses devant ta vie stagnante.

Tu jouis des petits bonheurs intrinsèques 
À ton quotidien, qui ne se meut pas.
L'étranger t'effraie alors tu te blottis
Dans les bras de la normalité qui t'accable

Comprends que je désire goûter
Aux saveurs diverses que m'offre le monde
(sur ses lèvres)
Et que jamais tu ne m'as offert
Autre que la maladie dont tu souffres

L'enfer de platitude que tu te fais subir.

6 déc. 2010

Éternel

Méandres éparses virevoltent
Vie, cette peur innommable,
Sinueux chemins salvateurs.

Va! Vis! Ouïs ces désir,
Tendres dédales sans but autre
Que l'assouvissement de la soif éternelle.

3 déc. 2010

Dédicace

Jadis était un monde que l'on regrette
''Mais quelle belle époque était-ce!''
Et nous voilà, désireux de meilleur,
D'un petit conte de fées.

Jadis ces âmes qui sont les vôtres 
N'étaient pas bien plus heureuses ou plus tristes
Rien n'a changé, sinon que les secondes s'accumulent
Que les jours s'additionnent, encore.

On nous présente l'inconnu qui nous effraie
Nous sommes face à un monde sans trop savoir
Nous sommes seuls ensemble,
Ci gît notre périple infini.

J'ai peur, si peur, depuis!
Que la platitude emplisse ma vie
Que le mensonge me vole, naïve
Que je ne puisse aller là où je désire...

Et que faire de ces idiots qui me tourmentent
Que faire de ces fous, comme il y en a toujours eu?
Je veux dormir avec l'amour sans ces soupçons
Vivre mon conte de fée sans me poser de question.

Mais ils sont là, pour moi, tous!
Je veux les connaître mais le temps me freine
Je veux savoir ce qu'ils ont à dire, 
Je ne veux cesser de découvrir le monde.

Je crée pour oublier la destruction
Je bâtis le rêve des oubliés
Dans le sang et la gourmandise 
Que tous tentent de dissimuler.

Et cette société, je la hais autant que je l'aime
Le monde me fascine autant par ses qualités que ses défauts
Le monde me guette, attend une réponse
Alors, je lui dédie ma vie.

24 nov. 2010

Ciel douloureux

À tous ces cœurs peinés, je dédie une pensée.
À ces amours détruits, honte de novembre,
Au glacial vent qui souffle sur nos âmes
Aux abandonnés qui souffrent de la peur de l'exil

À tous ceux qui s'époumonent pour ne rien recevoir
D'autre que le doute qui les ronge
Que le bonheur évanoui
Aux portes d'une saison de deuil

Aux perdus errant sous le givre des fenêtres
Cherchant un abri, un toit sous lequel se loger
Un cœur disparu sous les brumes assoiffées
Un amour détruit qui ne cesse de les hanter

À vous, en cette saison des morts
Où le ciel s'assombrit, où les jours raccourcissent
Où nul ne sait trop que faire
Alors que tout est à recommencer

Je dédie une pensée.

19 nov. 2010

Ressentir la nostalgie d'un présent inachevé.

Constater la mort à même un regard est rude.
Tout ce qui était est disparu en fumée.
Ces lieux se dégradent, le temps les a décimés.

Voyez ces paysages, ces murs, ces êtres
Ils vivent sans pouvoir savoir
Que quelqu'un, quelque part, pense à eux.

Je suis un océan de mensonges et de vérités
Je suis un lac de tourments et d'amours
Je suis une vie, mémoires inachevées.

Pardi, vivons le présent!
Goûtez ses délicieuses saveurs 
Qui m'emportent et me font oublier.

Rien de ce qui était n'est désormais
Et je vis bien ainsi, je ne veux plus rien revoir
Mais la nostalgie m'emporte parfois encore.

Et j'ai peur qu'un jour ce présent devienne passé
Que ce ne soit qu'un tiroir à souvenirs sur lequel pleurer
Ne me laisse jamais, ne me laisse pas tomber.

8 nov. 2010

Roses éternelles

Et comme j'admire cette rose magnifique
Vermeille tel les lèvres d'une femme ludique
Tanguant au rythme de la brise somptueuse
Guidée au-delà du temps, m'accompagnant, éternelle dormeuse.

Nous rêvons ensemble, têtes vers le ciel
Scrutons le firmament, perdues en l'éternel sommeil
Humant une fragrance de rédemption
Un éveil irréel qui demeurera sans nom

Voyez comme je ne puis m'habituer
À cet être qui, lors de ces songes, semble exister
Qui d'un regard peut me tuer
Qui lentement, en rose épanouie, commence à me transformer.

Me voilà! Ô Ciel! Ô Voie lactée!
Ô cher être, Ô vie, Ô Amour!
Comme je puis respirer,
Car enfin, voilà le jour!

Je ne puis pourtant me réveiller
Au gré du vent, nous voilà transportés.

Je chérirai tes pétales à jamais
J'y déposerai la rosée et le vent frais

Jour après jour, sans jamais m'arrêter.

2 nov. 2010

Inspiration

Le peintre peint ses émotions sur la toile
Alors que le poète dépeint ce qu'il ressent sur papier.

Le peintre expose l'horreur à toute heure, à tout moment
Alors que le poète se tait à l'arrivée du bonheur.

Mes malheurs, enfin vous voilà!
Je peins le sang qui coule de mes veines,
Je transcris la frayeur qui m'accable
Je ne puis cesser de créer l'épouvante.

Je m'époumone à demeurer objective
Mais mon coeur amoureux et mélancolique
Pompe le sang sur ma toile
Et le vomit par ma bouche sur papier

Abjecte, je suis un monstre d'inspiration.

Empoisonnés

Et si ne meurent ces sentiments régissant mon être
Que deviendrai-je? Vivrai-je encore?
La foule vacillante me murmure des insanités
Oh, comme je me délecte de ce poison meurtrier!

Je bois vos paroles, hérétiques, je vous aime.
Je vous comprends, démons, et je ne vous subis pas,
Je vous nourris chaque jour d'émotions pures
Ces malsaines qui m'habitent.

Pourtant, tout semble parfait.
Vous hurlez, je crie, nul ne se comprend.
Personne ne puit ouir mon désir ardent,
Personne ne voit ces larmes sur mes joues.

Je ne sais que faire, foule de malheur!
Pourquoi m'affliger de pareilles souffrances?
Pourquoi me piller ainsi le coeur?
Pourquoi ne puit-on s'aimer sans pareille torture?

Pourquoi juger ce que l'on ne connaît point?
Laissez-moi en paix aimer l'inique.

30 oct. 2010

So do I

At worse you like the holes in my brain.
Complain against it, or die.
Formulate it, write down your hate.
Who'll read you anyway?

Oh how I laugh upon our sorrow
My whole world turns around you
My hate fuels my reflections
Oh how I wonder why!

I see you like the holes in my brain
So do I love yours too
So do I laugh, upon this sad circus of thoughts.
So do I, watch me die.

25 oct. 2010

Et L'invisible...

Je tuerais pour comprendre
Ce qui régit ton être, 
Ces ébats malsains qui te traversent
Qui effleurent ton esprit et t'influencent.

Pourquoi tout dire? Je ne le sais point.
Moi, je sais me taire.
Pourquoi affirmer mille et unes choses
Alors que... ah, je ne sais point.

Quelle complexité alors que jamais
Je n'ai pu voir ce que l'on me dit.
Je n'ai pu juger ce que l'on m'affirme
Je n'ai pu comprendre l'ivresse de tes écrits.

Je ne peux comprendre car je ne puis voir! 
Montre-moi l'invisible
Affiche-toi que j'en rie un peu.

Et je t'offres mon attention.
Hélas, peut-être ne la mérites-tu pas
Toi, ombre sans visage.

Rirons-nous ensemble de notre laideur?

Âmes vagabondes

Clamez la lenteur des âmes
Qui chevauchent un torrent d'étoiles
Gouttes de cristal s'amoncelant
Au-delà de la visibilité des hommes

Elles tournoient dans un torrent
Ne s'arrêtent jamais
Vivent, s'essoufflent, et meurent
À notre plus grande joie.

Que l'on m'affirme que tout ceci n'est pas vain.
Que ces années d'efforts seront récompensées
Que ce qui est ne pourra que s'améliorer
Que ce qui n'est pas encore soit.

Qui défendra les étoiles, sinon moi?
Qui aimera le firmament plus que je le puis?
Qui voit encore l'infini au-dessus de nos têtes?
Qui pleure pour le ciel, et prie?

Clamez la lenteur des âmes
Qui chevauchent un torrent d'étoiles
Gouttes de cristal s'amoncelant
Sur une montagne de songes

21 oct. 2010

Tourmentée

Je demeure éveillée des nuits durant
À repasser le film de mes erreurs
Et jamais je ne me pardonne.

Je demeure éveillée durant des heures
À réfléchir et à chercher un sens aux choses
Souvent sans trouver.

Je demeure éveillée longtemps
À penser à toi et à ce que tu es
Sans pouvoir me faire une idée.

Je demeure ici, confortable mais troublée
À vaquer à mes pensées
À écrire mes tourments sur papier.

En temps de guerre, usons de stratégie

Qui donc sera apte à supporter
L'horreur de la guerre ayant lieu?
Qui pourra donc voir
Que, loin de leur sécurité, l'on tire à coups de canon?

Qui donc pourra comprendre
Ce mal qui me ronge, cette douleur incessante
Qui, chaque jour, détruit une partie de mon être?

Que puis-je révéler et que dois-je dissimuler?
Là est l'éternelle question qui alimente le conflit
Le bien et le mal se disputent mon crâne
Tous deux me détruisent afin de mieux s'emparer de moi.

Les condamnés

La douleur est un cadeau que je me plais à offrir.
L'on se réjouit du deuil car l'on se sent vivant
Mais surtout l'on aime le mal d'autrui.

Regardez comme il souffre, pauvre petit.
Il est loin alors tant pis.
Ici l'on est bien, ici l'on vit.

La douleur pourtant, vous la connaîtrez
Quel que soit votre confort, vous souffrirez
Tous y ont droit, tous y sont obligés.

Au jugement dernier seront libérés les condamnés
Pour avoir souffert de leur impiété
Et de la torture, enfin, vous profiterez.

Rien ni personne

Rien à dire alors je me tais.
Tout va bien si l'on omet 
Que tout va mal.

Je sombre dans une folie
Dissipant mes actes
Détruisant mon être.

Rien à dire, rien à signaler
Sinon que tout va mal
Car je cherche une oreille.

Je me tue à comprendre
Pourquoi je suis incomprise,
Cercle vicieux.

Rien à dire sinon que je vous tuerais
Je vous tuerais par amour,
Lions dévoreurs sans pitié.

Errance et lamentations

Pleure le ciel lorsque nul ne voit les étoiles
Pleurent les dieux lorsque le chaos règne
Pleurent les êtres qui ne savent trop où 
Qui ne savent trop comment 
Pleurant le pourquoi
Lamentations fébriles.

Pleure la lune, imparfaite bienfaitrice
Pleurent les flots sans destination aucune
Pleurent les hommes qui ne savent trop quoi
Qui ne savent pas trouver
Pleurant d'émoi
Devant ces amours prisonniers.

Pleurons l'errance de nos âmes acharnées.

7 oct. 2010

Ode

Ta présence éveille en moi la passion inique que l'on ne peut oublier
Ton absence éveille en moi le désir, indomptable.
Je ne puis croire que cela m'arrive
Que tu existes.

Je te dédierais tous mes poèmes, mais surtout les meilleurs
Je t'écrirais tout ce que tu animes en moi.
Pour que tu puisse me lire et me relire encore
Pour que tu connaisses tout de moi.

Je veux tout faire, tout voir, visiter tous les endroits
Et il n'y a qu'un homme au monde avec qui j'irais
Il n'y a personne, hormis toi.

J'ai un goût de la vie indescriptible qui me réjouit
J'ai le goût de toi.

20 sept. 2010

Consciemment III

Vous ne savez pas
Mais je sais.
Et ce que vous dites est faux
Alors que ce que j'affirme est vrai.

J'ai la certitude, plus que tout
De ce que j'ai alors pensé et pourquoi j'ai agi
D'une façon que l'on me reproche
Car on dit me connaître mieux que moi.

Le dégoût me montait à la gorge
La vie m'était arrachée
Je ne l'ai pas laissé partir
Pardi, je l'ai chassé!

Alors que ce que je dis est vrai,
Ce que vous affirmez est faux.
Je sais ce qui fut et ce qui est
Mais vous ne le savez pas.

Consciemment II

Mais à quel spectacle absurde t'adonnes-tu donc?
Crie, époumones-toi, je n'ouïs rien.
Dégénéré, tes lèvres se mouvent sans un bruit
Et ton visage défiguré me répugne comme jadis.

Ici-bas, il fait bon vivre, bigot,
Car la désinformation n'est plus désormais!
J'ai su voir sous ta carapace
Et je n'y ai pas distingué que du bon...

Ravale ces pensées auxquelles je ne m'intéresse plus
Et, Ô Monde, garde-moi de cette laideur,
Expie ces péchés qui me font tant honte
Fais-moi oublier ce que je ne me pardonne plus.

Et la vie coule à présent doucement, à un rythme continu
Je ne me méprends plus sur autrui.
Il est parfait et ne m'apporte que douceurs
Il complète mon monde, j'ai besoin de lui.

Mon nouveau bonheur tait ma honte envers le passé
Honte de toi et de tes cris que j'ai tus.

18 sept. 2010

Consciemment I

When victory feels awkward
Like the end of an unfair fight,
I feel what you have never been able to
And you are lost because I wanted you to be

Look how high are the skies
I can barely touch them, through the winds
You'll never reach the clouds, unwanted
And the fire in your eyes must die

Die for the glory of mine
Die in a circular load of pain
See how I live,
Easily do I breathe
You must forget it all
Summon your consciousness
Summon your wearisome self

Look high through the stars
I can barely touch them, through the skies
You'll never feel the winds, unneeded
And the life in your eyes must decease

17 sept. 2010

Une apparition à l'aube.

Alors que la pluie martèle le sol
Alors que je soupire de plénitude, le froid surgit.
Pour un instant, je ralentis la cadence.
Mes pas se dirigent-ils vers ta demeure?
Non, ce n'est pas mon logis.

Tu es ma félicité, l'exaltation à mon éveil
L'ivresse y colore mes sangs,
Le ravissement interrompt les battements de mon cœur
Mon art s'émancipe de toute douleur
Bien que le mal le crée.

Tu es mon déchirement passager
Et mon bonheur perpétuel
Tu apparais pour disparaître parfois
Mais toujours, tu me reviens.

Et pourquoi ne pas partir?
Pourquoi donc ne pas me laisser?
Le temps nous lie mais il nous sépare
Nous franchissons l'épreuve dont nous nous accablons.
Et ce, jour après jour.

Et que cela perdure! Cela ne peut cesser.
Plus tard, à l'aube de la fin, nous nous réserverons le pire.
Je ne puis rien y comprendre pourtant
Car je ne puis imaginer pareille affliction.

Mais donc, qu'est-ce que toutes ces réflexions?
Lorsque la pluie me tue, qu'est-ce qui me ronge?
Pourquoi avoir peur alors que je puis tant aimer,
Faculté qui m'était volée jusqu'alors,
Et quand pourtant en ta présence, je n'ai nul doute?

11 sept. 2010

Vers divers

• La complexité d'esprit n'est pas à rechercher. Le savoir et le juste raisonnement sont, eux, réellement importants. Et un esprit simple peut y accéder.

• Un peu d'Art par ci pour s'aérer les idées, un peu d'Art par là pour les fixer, un peu d'Art encore pour s'épuiser comme il le faut. Et la vie est belle! Encore un petit coup de pinceau?

• Voyez comme le sot est le premier à traiter autrui d'imbécile.

• Ils affirment que l'Art est une escroquerie, un mensonge. Mais ce sont eux qui nient son existence et par le fait même, ce sont eux les escrocs qui tentent de nous faire croire à leurs âneries bornées.

• La démocratie directe serait parfaitement représentative de l'opinion publique! Mais l'opinion publique est-elle toujours la meilleure?

• Pourquoi m'apprécier alors que je vous hais, pourquoi me parler alors que je désire que vous vous taisiez? 

• La liberté est un concept beaucoup trop relatif.

• Pourquoi désirer connaître son futur à l'avance alors qu'on peut soi-même le construire?  L'incertitude fait peur? L'incertitude me plaît. Elle me permet tout.

16 août 2010

Il est vrai que de toujours affirmer la vérité est peu vraisemblable.

Mais d'ailleurs il est faux que de n'affirmer que des faussetés l'est aussi.

Ce n'est que de la forme, que des mots, nous camouflons le meilleur sous une couche de comparaisons et de métaphores fantasques.

Alors n'affirmons nulle fausseté, ne disons que la vérité sans forme et faisons le tout brièvement...
 
Je t'aime.

14 août 2010

Style

La certitude est la mort du désir
Et lorsque meurt mon désir, je meurs aussi.
L'incertitude, à sa manière, tue
Mais uniquement lorsqu'elle est trop présente.
Un juste milieu est toujours préférable.

Que faire, que dire? je ne sais que trop pas.
Je fais ce que me guide mon inconscient
Je vais où me guident mes pas.
Je dis bien ce que veux.
Et je ne dis que vrai.

En analysant, en décortiquant le tout
Il n'y a qu'une solution plausible
Mais je ne me l'avoue pas sans en être certaine,
Le temps me donnera la réponse tant attendue.
J'écris ce que me dictent mes esprits
Mais ceci n'est qu'un brin de ce chaos infernal
Où pourtant règne un ordre.

Et j'alourdis le tout à coup de style
Je me crois bien artiste
Mais je ne fais que semer la confusion.

Pourtant, je sais ce que je veux.
Il n'y a nul doute à ce sujet.
Mais découvrir la pensée d'autrui est tâche plus ardue
Alors je m'étale ici plutôt que de m'étaler ailleurs
Je verse un brin de mes tourments sur papier.

Continuons, alors.

11 août 2010

Comment font-ils tous pour me convaincre,
De penser ce qu'ils désirent que je pense?

Comment font-ils donc pour me berner,
Tout en me disant que je les berne?

Comment font-ils pour me cerner
Et m'enlever tout argument?

Comment font-ils tout cela si vite
Alors que je ne regarde ailleurs qu'un instant?

Comment font-ils pour croire
Qu'ils sont le centre de mon monde
Alors que je n'ai rien dit?

À qui mentent-ils ainsi?
Sinon qu'à eux-mêmes?

Vous ne pouvez berner mes rêves, insatiables
Et ces rêves sont magnifiques!
Et ces rêves ne parlent pas de vous.

10 août 2010

Distance, toi que j'haissais.

Je n'avais cure de ce qu'ils pouvaient penser
Car enfin, j'étais en votre présence honorable.
Moi qui auparavant les épiais d'un œil curieux
Bel amour, à votre vue, ils disparaissaient.

Et même lorsque vous étiez bien loin
Je cherchais en leurs visages vos traits
Et en leurs paroles, vos manières!

Alors, vous me manquiez terriblement.
Et même sans avoir les paupières closes,
Le monde s'effaçait, mes pensées divaguaient
Tentaient de vous rejoindre même si je ne le pouvais.

Soit! La vie m'exauçait parfois.
Mais plus le temps passait, plus il était long.
Et mes illusions se sont réduites à néant,
Vos mensonges n'ont pu dissimuler votre être bien longtemps.

Vos manières, j'en vins à les haïr!
La distance, enfin je la chérissais
Le monde m'échappait lorsque vous étiez à mes côtés
Et je recherchais maintenant l'inique liberté.

Soit! Disparaissez!
Je méprise vos traits qui me semblent infâmes à présent
Je méprise vos dires mensongers qui me bernèrent jadis.
Je méprise votre être tout entier, pour ne pas avoir été
Ce que j'avais alors tant espéré.

8 août 2010

Évolution.

La distance des corps
La proximité des esprits
Créent les remords qui nous accablent
Éffrayés, nous voilà unis.

Hélas! J'ai perdu tant de temps!
À m'éprendre d'un gueux
Et pourtant à présent
Je n'ose nul aveu

Remémore-toi la tendresse
Qui t'enlaça jadis, à t'en étouffer
Qui t'inspirait rudesse
T'aliénait les esprits, à en crever.

La proximité des corps
La distance des esprits
Crient à en éveiller les morts
Nous flagelle la chair décrépie.

Ode à la Beauté

Conserve tes mots, ravale tes pensées
Contrôle l'incontrôlable, évite l'inévitable
Patience. Espoir.
Mais le désir l'emporte toujours
Ta nature te tue, ta nature te ronge.
Saloperie!

Focus. Et davantage.
Sur le mur, ce point, cette chose.
Autre chose.
Beauté.
Et merde, pas encore!
Par pitié, tais-toi, daimon
Toi qui hantes mes nuits
Mais encore plus mes jours lucides

Beauté.
Je sais! Je vois de mes yeux cette splendeur.
Puisse-t-elle...puisse-t-elle mourir!
Ou se tarir, du moins
Car elle est trompeuse!
C'est une traîtresse!
Ses atours cachent ses immondices.
Salope!

Pourtant, je ne puis m'empêcher de la vénérer
Je vois de mes yeux sa douce splendeur
Ô Beauté!
Je te désire!
Mais pourquoi me tromper, moi qui es si fidèle?
Ah, salope!

Focus. Et davantage.
Sur cette chose, ce point sur le mur.
Oublie.
Oublie les yeux de la Beauté qui te contemplent
Autre chose.

Par pitié...
Sois-moi fidèle, ma jolie
Entoure-moi de tes bras lascifs
Aime-moi comme je t'aime!

Patience. Espoir.
Ma nature me tue, ma nature me ronge.

11 juill. 2010

Fureur et Fürher

Lorsque la patrie, le sentiment national
Éveille la haine, la xénophobie...
Le multiculturalisme est le fondement même du monde
Vous ne pourrez jamais y changer quoi que ce soit.

L'empire actuel n'est qu'un empire dépendant
De l'Orient, mais surtout des ressources de tous les continents.
Vous êtes dépendants de tous et vivez en communauté
Seuls, ce serait l'anarchie, la guerre, la mort.
Toutes ces belles choses que vous voyez seraient perdues.

Votre chef? Il est mort en 1945.
Suicidé, découragé, car un système totalitaire meurt toujours
La dictature est la meilleure voie vers l'échec.
Il serait donc temps de passer à autre chose.

Vous vous croyez supérieurs, plus intelligents et forts
Que ces races qui se comptent par milliards tout comme vous
Arrêtez ces enfantillages, idées puériles
Et acceptez la réalité.

La loi du plus fort ne mène qu'à des conclusions ridicules
Exemptes de jugement véridiques, d'analyse concrète
Elle tuerait les meilleurs parfois et glorifierait les pires
Est-ce donc ce que vous prônez, l'inégalité?
Celle-là même que vous jugez fondement du monde?
J'ai des nouvelles pour vous, nationalistes peu socialistes:
On peut lutter pour le meilleur sans injustice.

Couleur de peau, croyances religieuses?
Cela ne change rien
Des imbéciles, il y en a de toutes les couleurs et de tous les milieux.
Soyez fiers de votre culture en la partageant avec tous
Plutôt qu'en essayant de détruire celles des autres.
Car la diversité est la fondation du monde.
Et la suprématie, une idéologie invraisemblable.

''It doesn't matter
If you're wrong or if you're right
It makes no difference
If you're black or if you're white
All men are equal
Till the victory is won
No colour or religion
Ever stopped the bullet from a gun ''
- Tony Kakko

17 mai 2010

Vision de ma vie, exposée.

Et alors, suis-je le bon élève qui se soumet à toute volonté,
Qui redirige sa pensée selon ce qu'on lui dicte?
Ai-je à me conformer pour être acceptée,
Comme tant d'autres avant moi l'ont fait, par choix ou par obligation?

Non.

Dois-je donc désirer me différencier de tous,
Quitte à commettre des actes infâmes et des bêtises
Afin d'être vue de tous, pour m'affirmer originale
Pour prouver mon unicité, ma valeur
Que pourtant tant d'autres ont tenté de prouver de la même façon?

Jamais.

Si je ne puis ni me conformer ni vouloir commettre d'actes socialement et moralement inacceptables,
Si le monde autour de moi grouille de gens uniques mais ayant un trait toujours pareil à un autre,
Pourquoi ne pas demeurer moi-même et laisser les autres vaquer à leurs occupations
Ne prouver qu'à moi-même ma valeur sans pour autant me fermer aux autres, qui peuvent avoir le mot juste,
En prendre et en laisser, mais n'en tirer que le meilleur
Afin que cette vie ait un but, car elle aura une fin,
Afin que je puisse vivre mon existence de la façon qui me paraît la plus juste
Afin qu'à mon dernier souffle les remords se dissipent pour ne voir que ce que j'ai réussi
Que ma vie ait été celle que je désirais, que j'en sois le véritable protagoniste.
Existentialisme, je me souviendrai de toi jusqu'à la fin.
Car Dieu n'est pas mon sauveur et ne sera jamais ma solution de dernier recours.

12 avr. 2010

Ce qu'est le monde.

Ils dégagent tous deux
De douces effluves d'innocence
D'inconscience du danger,
Et de l'affrontement des mœurs

Ils déposent leurs sourires
Là où le monde se fait cruel
Ils se voient déjà à la toute fin
Ensembles, au sommet d'un monde parfait

Ils vénèrent leurs envies de grandeur
Les yeux grands ouverts, ébahis
Alors que tout leur reste à faire,
Que rien encore n'est commencé.

Main dans la main, ils taisent l'absence
Ce cadeau empoisonné que leur a fait la vie
Le violon se devrait de jouer une tristesse
Mais les chants divins des anges le taisent

Le vent leur joue une mélodie frivole
Pourtant, les nuages dissimulent ce qu'ils ne peuvent voir
La vie s'enchante de faire naître
Ces cœurs purs dans un monde lourd de peurs
Pour qu'ensuite la mort les ravale
Sans que nul ne puisse dire mot.

11 avr. 2010

Folies et extravagance

M'enchante la beauté de l'Art
Mers inconnues, joies innommables
Bêtes fauves nous pompant le sang
Artères frustres, énergie passionnelle

La honte me stupéfie encore
Alors que l'atténue la douce torpeur de l'amour
Mes fantaisies les plus atroces, je les vénère
Les peins, les écris, les porte et les expose

Et je ne ravale jamais mes folies
Quitte à choquer par leur extravagance.

6 mars 2010

À la différence, et à la bonne heure!

L'hypocrisie dissimule tant de choses
Tant de haine mais tant de belles amours
Qui se larmoient dans un océan de mensonges
Sous les feux de la passion, nous gardant éveillés

Je ne suis guère poète, ni artiste
Si je ne puis demeurer moi-même, à jamais
Je ne suis qu'une goutte parmi tant d'autres
Dans cet océan qu'est le monde

Alors que chutent mes pensées d'amertume
Tant je vous hais mais ne puis vivre sans vous
Voyez, voyez la macabre supercherie
Celle que, tous, nous commettons, tout au long de nos misérables vies

Nous sommes hypocrites, cela oui!
Car nous désirons nous différencier tout en étant image de la société
Nous nous conformons encore, malgré les apparences
Nous clamons: ''à la différence, citoyens!'' et ce, haut et fort
Être différents ensembles signifie alors d'être identiques, quel paradoxe!

2 mars 2010

It's all about satin and velvet.

Violet velvet skin's reflecting
The moonlight aura
As the glass and lake do
When no one's disturbing.

The stars keep on shining,
Lightning stikes caressing the wind
Screams in the dark,
White dots in a shadow maze.

Blue velvet hair tempted
By the the mysterious smell of the night
While red satin lips
Taste the magnificence of the sky.

22 févr. 2010

Disguise.

We all sell ourselves all of our lives long
Capitalism's all around
Bringing us down, tearing us apart.
The wheel keeps on turning but our souls never follow.

And then I open my eyes and realize
That the truth ain't right
And the wrong ain't bad
Sympathy of disguise.

Society's just another big machine
Following my steps,
It wants me, my poor velvet skin
Injured by all these prejudices.

Admirez la beauté de la différence,
Aimez celui qui est vraiment lui-même
Et non pas celui qui suit le modèle,
Ce moule déformé que vous idolâtrez.

27 janv. 2010

Ce sont les réalisateurs fourbes
De la plus burlesque des comédies
Ils désirent l'excellence de leurs acteurs
Sans pour autant vouloir trop débourser en leur faveur

Le seul art dans lequel excellent ces hommes
Est celui de la tromperie et du mensonge
Si beaux sont leurs vers illusoires
Mais ceux-ci n'ont pas de sens!

Ils recherchent le succès, et voyez, ils l'obtiennent souvent
Mais non seulement se jouent-ils de leur troupe, à son détriment,
Mais tout autant de leur public, vous et moi, en ce moment,
Pourquoi ne pas faire la révolte, ici et maintenant?

Ne vous faites pas avoir par la comédie,
Ne gobez pas tout ce qu'on vous présente
Car trop souvent ils jouent la mascarade,
Trop souvent ils nous déçoivent, camarades.

13 janv. 2010

Standing Still

Petals of snow are gently standing still
Waiting for a soul to catch them up,
Waiting for a wake.

I can barely imagine how they feel,
Standing alone in the cold, cold dark sky
Caught up by the wind, the tempest, the turmoil.

Their dismay seems so obvious at this time
Because, can't you see, they comprehend frozen tears
As if I could speak to their sadness, to their lost minds.

Petals of snow are always standing still
Waiting for a cold embrace to catch them up,
Waiting for a wake.