10 août 2010

Distance, toi que j'haissais.

Je n'avais cure de ce qu'ils pouvaient penser
Car enfin, j'étais en votre présence honorable.
Moi qui auparavant les épiais d'un œil curieux
Bel amour, à votre vue, ils disparaissaient.

Et même lorsque vous étiez bien loin
Je cherchais en leurs visages vos traits
Et en leurs paroles, vos manières!

Alors, vous me manquiez terriblement.
Et même sans avoir les paupières closes,
Le monde s'effaçait, mes pensées divaguaient
Tentaient de vous rejoindre même si je ne le pouvais.

Soit! La vie m'exauçait parfois.
Mais plus le temps passait, plus il était long.
Et mes illusions se sont réduites à néant,
Vos mensonges n'ont pu dissimuler votre être bien longtemps.

Vos manières, j'en vins à les haïr!
La distance, enfin je la chérissais
Le monde m'échappait lorsque vous étiez à mes côtés
Et je recherchais maintenant l'inique liberté.

Soit! Disparaissez!
Je méprise vos traits qui me semblent infâmes à présent
Je méprise vos dires mensongers qui me bernèrent jadis.
Je méprise votre être tout entier, pour ne pas avoir été
Ce que j'avais alors tant espéré.

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