6 août 2011

Déception

Un triste paysage défilait
Poutres amères, ferraille rouillée
Mille tourments de discorde,
Grincements consciencieux.

Lumières mécaniques inondant les cieux
Étoiles nombreuses mais disparues,
Vapeurs de soufre m'étouffant.

Mais alors vint le vent.

Tanguèrent les horizons
S'épuisèrent les larmes
Inutiles soucieuses.

Et celui-ci dispersa les nuages.
Et dévoila la lune.

Le paysage ne défila plus alors
Car voilà où je me suis arrêtée,
Plongée dans la plus enivrante des contemplations.

''Et plus jamais je ne veux bouger,
Outre pour disperser d'un souffle
Tout nuage malveillant

Ici commence la nuit éternelle
Plus belle encore que tout rêve,
Qu'est cette réalité en compagnie de mon Unique!''

C'est alors que je m'éveillai, l'iréel disparaissant,
Le yeux s'ouvrant,
L'esprit déçu.

Aujourd'hui n'est pas encore venu mon jour,
La nuit me ment de plus belle.