30 oct. 2010

So do I

At worse you like the holes in my brain.
Complain against it, or die.
Formulate it, write down your hate.
Who'll read you anyway?

Oh how I laugh upon our sorrow
My whole world turns around you
My hate fuels my reflections
Oh how I wonder why!

I see you like the holes in my brain
So do I love yours too
So do I laugh, upon this sad circus of thoughts.
So do I, watch me die.

25 oct. 2010

Et L'invisible...

Je tuerais pour comprendre
Ce qui régit ton être, 
Ces ébats malsains qui te traversent
Qui effleurent ton esprit et t'influencent.

Pourquoi tout dire? Je ne le sais point.
Moi, je sais me taire.
Pourquoi affirmer mille et unes choses
Alors que... ah, je ne sais point.

Quelle complexité alors que jamais
Je n'ai pu voir ce que l'on me dit.
Je n'ai pu juger ce que l'on m'affirme
Je n'ai pu comprendre l'ivresse de tes écrits.

Je ne peux comprendre car je ne puis voir! 
Montre-moi l'invisible
Affiche-toi que j'en rie un peu.

Et je t'offres mon attention.
Hélas, peut-être ne la mérites-tu pas
Toi, ombre sans visage.

Rirons-nous ensemble de notre laideur?

Âmes vagabondes

Clamez la lenteur des âmes
Qui chevauchent un torrent d'étoiles
Gouttes de cristal s'amoncelant
Au-delà de la visibilité des hommes

Elles tournoient dans un torrent
Ne s'arrêtent jamais
Vivent, s'essoufflent, et meurent
À notre plus grande joie.

Que l'on m'affirme que tout ceci n'est pas vain.
Que ces années d'efforts seront récompensées
Que ce qui est ne pourra que s'améliorer
Que ce qui n'est pas encore soit.

Qui défendra les étoiles, sinon moi?
Qui aimera le firmament plus que je le puis?
Qui voit encore l'infini au-dessus de nos têtes?
Qui pleure pour le ciel, et prie?

Clamez la lenteur des âmes
Qui chevauchent un torrent d'étoiles
Gouttes de cristal s'amoncelant
Sur une montagne de songes

21 oct. 2010

Tourmentée

Je demeure éveillée des nuits durant
À repasser le film de mes erreurs
Et jamais je ne me pardonne.

Je demeure éveillée durant des heures
À réfléchir et à chercher un sens aux choses
Souvent sans trouver.

Je demeure éveillée longtemps
À penser à toi et à ce que tu es
Sans pouvoir me faire une idée.

Je demeure ici, confortable mais troublée
À vaquer à mes pensées
À écrire mes tourments sur papier.

En temps de guerre, usons de stratégie

Qui donc sera apte à supporter
L'horreur de la guerre ayant lieu?
Qui pourra donc voir
Que, loin de leur sécurité, l'on tire à coups de canon?

Qui donc pourra comprendre
Ce mal qui me ronge, cette douleur incessante
Qui, chaque jour, détruit une partie de mon être?

Que puis-je révéler et que dois-je dissimuler?
Là est l'éternelle question qui alimente le conflit
Le bien et le mal se disputent mon crâne
Tous deux me détruisent afin de mieux s'emparer de moi.

Les condamnés

La douleur est un cadeau que je me plais à offrir.
L'on se réjouit du deuil car l'on se sent vivant
Mais surtout l'on aime le mal d'autrui.

Regardez comme il souffre, pauvre petit.
Il est loin alors tant pis.
Ici l'on est bien, ici l'on vit.

La douleur pourtant, vous la connaîtrez
Quel que soit votre confort, vous souffrirez
Tous y ont droit, tous y sont obligés.

Au jugement dernier seront libérés les condamnés
Pour avoir souffert de leur impiété
Et de la torture, enfin, vous profiterez.

Rien ni personne

Rien à dire alors je me tais.
Tout va bien si l'on omet 
Que tout va mal.

Je sombre dans une folie
Dissipant mes actes
Détruisant mon être.

Rien à dire, rien à signaler
Sinon que tout va mal
Car je cherche une oreille.

Je me tue à comprendre
Pourquoi je suis incomprise,
Cercle vicieux.

Rien à dire sinon que je vous tuerais
Je vous tuerais par amour,
Lions dévoreurs sans pitié.

Errance et lamentations

Pleure le ciel lorsque nul ne voit les étoiles
Pleurent les dieux lorsque le chaos règne
Pleurent les êtres qui ne savent trop où 
Qui ne savent trop comment 
Pleurant le pourquoi
Lamentations fébriles.

Pleure la lune, imparfaite bienfaitrice
Pleurent les flots sans destination aucune
Pleurent les hommes qui ne savent trop quoi
Qui ne savent pas trouver
Pleurant d'émoi
Devant ces amours prisonniers.

Pleurons l'errance de nos âmes acharnées.

7 oct. 2010

Ode

Ta présence éveille en moi la passion inique que l'on ne peut oublier
Ton absence éveille en moi le désir, indomptable.
Je ne puis croire que cela m'arrive
Que tu existes.

Je te dédierais tous mes poèmes, mais surtout les meilleurs
Je t'écrirais tout ce que tu animes en moi.
Pour que tu puisse me lire et me relire encore
Pour que tu connaisses tout de moi.

Je veux tout faire, tout voir, visiter tous les endroits
Et il n'y a qu'un homme au monde avec qui j'irais
Il n'y a personne, hormis toi.

J'ai un goût de la vie indescriptible qui me réjouit
J'ai le goût de toi.