20 sept. 2010

Consciemment II

Mais à quel spectacle absurde t'adonnes-tu donc?
Crie, époumones-toi, je n'ouïs rien.
Dégénéré, tes lèvres se mouvent sans un bruit
Et ton visage défiguré me répugne comme jadis.

Ici-bas, il fait bon vivre, bigot,
Car la désinformation n'est plus désormais!
J'ai su voir sous ta carapace
Et je n'y ai pas distingué que du bon...

Ravale ces pensées auxquelles je ne m'intéresse plus
Et, Ô Monde, garde-moi de cette laideur,
Expie ces péchés qui me font tant honte
Fais-moi oublier ce que je ne me pardonne plus.

Et la vie coule à présent doucement, à un rythme continu
Je ne me méprends plus sur autrui.
Il est parfait et ne m'apporte que douceurs
Il complète mon monde, j'ai besoin de lui.

Mon nouveau bonheur tait ma honte envers le passé
Honte de toi et de tes cris que j'ai tus.

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