24 nov. 2010

Ciel douloureux

À tous ces cœurs peinés, je dédie une pensée.
À ces amours détruits, honte de novembre,
Au glacial vent qui souffle sur nos âmes
Aux abandonnés qui souffrent de la peur de l'exil

À tous ceux qui s'époumonent pour ne rien recevoir
D'autre que le doute qui les ronge
Que le bonheur évanoui
Aux portes d'une saison de deuil

Aux perdus errant sous le givre des fenêtres
Cherchant un abri, un toit sous lequel se loger
Un cœur disparu sous les brumes assoiffées
Un amour détruit qui ne cesse de les hanter

À vous, en cette saison des morts
Où le ciel s'assombrit, où les jours raccourcissent
Où nul ne sait trop que faire
Alors que tout est à recommencer

Je dédie une pensée.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire