7 déc. 2010

Ta vie est un enfer de platitude.

L'impossible, m'y voilà confrontée.
Comment est-ce donc probable?
Comment peut-on donc se complaire
Dans une vie boueuse sans équivoque?

Hélas, ta vie est un enfer de platitude!
Tu ne pleures guère encore
Car l'ambigu est ton ennemi
Et pourquoi complexifier ce qui peut être simple?

Voix monocorde raillant devant les extrêmes
Tu lis Aristote pour mieux m'emmerder!
Tu es un historien qui n'a rien inventé,
Tu paresses devant ta vie stagnante.

Tu jouis des petits bonheurs intrinsèques 
À ton quotidien, qui ne se meut pas.
L'étranger t'effraie alors tu te blottis
Dans les bras de la normalité qui t'accable

Comprends que je désire goûter
Aux saveurs diverses que m'offre le monde
(sur ses lèvres)
Et que jamais tu ne m'as offert
Autre que la maladie dont tu souffres

L'enfer de platitude que tu te fais subir.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire