8 nov. 2010

Roses éternelles

Et comme j'admire cette rose magnifique
Vermeille tel les lèvres d'une femme ludique
Tanguant au rythme de la brise somptueuse
Guidée au-delà du temps, m'accompagnant, éternelle dormeuse.

Nous rêvons ensemble, têtes vers le ciel
Scrutons le firmament, perdues en l'éternel sommeil
Humant une fragrance de rédemption
Un éveil irréel qui demeurera sans nom

Voyez comme je ne puis m'habituer
À cet être qui, lors de ces songes, semble exister
Qui d'un regard peut me tuer
Qui lentement, en rose épanouie, commence à me transformer.

Me voilà! Ô Ciel! Ô Voie lactée!
Ô cher être, Ô vie, Ô Amour!
Comme je puis respirer,
Car enfin, voilà le jour!

Je ne puis pourtant me réveiller
Au gré du vent, nous voilà transportés.

Je chérirai tes pétales à jamais
J'y déposerai la rosée et le vent frais

Jour après jour, sans jamais m'arrêter.

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