24 déc. 2010

Time, my Divine.

Tik tok tik tok, 
Time's still passing by...

I better keep on being convicted
Because I am now.
Even though I've done it, twice, it felt like murder.
I've murdered us in pleasure
And lust.

I don't know what was wrong with me
To do this, to touch you
To love for a last time...
It shouldn't have been.

I can't throw myself so easily
Once again into a nightmare,
A story that isn't mine.
No one could have told me this
Only time learned it to me so well...

Time! My Precious, my Divine!
What an heretic did you make of me!
What a fool have I been!

I've murdered myself, him, us, them!
Because I wanted so much to prove to you my strenght,
Time, you proved me that I can't fool you
Because the only fool here is me.

As I apologize, I beleive I'll never try it again,
I'll let you show me everything that I have to see,
My divine.

Tik tok, here it stops.

18 déc. 2010

Bref ennui

Futile, sans intérêt aucun.
Une joie vide ne vaut rien
Elle semble demeurer car tu oublies
Que tout autour est médiocre, que cette vie
T'accable!
Ne t'accable-t-elle donc pas?
Comment peux-tu vivre
De l'ennui du quotidien?

15 déc. 2010

Infini

Tu dégages comme une odeur d'amertume
Plus encore qu'auparavant (est-ce possible?)
Sombres hivers contrôlent ton crâne
Se disputent ton intégrité

Tu n'es qu'un pauvre malhabile
Sombrant dans la décadence des plaisirs
Qui s'achèvent vite car la paresse
T'empêche d'avancer.

N'assumes-tu pas que le bonheur
N'est pas dans ces choses futiles
Ne réside pas dans la soif assouvie
Ni dans les brèves passions 
Mais dans l'infini.

N'assumes-tu pas que ta vie t'échappe
Qu'à force de forcer le destin,
Tu te perds?

Tu es une œuvre sans intérêt
Digne d'un peindre médiocre 
Qui n'a su ouïr nul conseil
Et qui ne maîtrise aucune technique

Je me ris de toi et d'avoir eu
Pour une fois, pleinement raison
Je me ris d'avoir compris mon dégoût
Même s'il était trop tard

Tu m'as souillé.
Je m'en remettrai
Car l'infini, je l'ai trouvé.

13 déc. 2010

Éclats de verre sur le sol.
Je me tranche les pieds
Lamentations,
Larmoiements

Je ne veux rien ouïr
Si je ne puis agir.
Pourquoi me tourmenter,
Encore?

Par ici les pas sanglants
Qui gisent, vermeilles
J'attends le futur
Et je ne sais qu'en faire.

Je veux tout
Mais je ne veux pas ouïr
Ces lamentations
Ni sentir mes pieds tranchés.

7 déc. 2010

Ta vie est un enfer de platitude.

L'impossible, m'y voilà confrontée.
Comment est-ce donc probable?
Comment peut-on donc se complaire
Dans une vie boueuse sans équivoque?

Hélas, ta vie est un enfer de platitude!
Tu ne pleures guère encore
Car l'ambigu est ton ennemi
Et pourquoi complexifier ce qui peut être simple?

Voix monocorde raillant devant les extrêmes
Tu lis Aristote pour mieux m'emmerder!
Tu es un historien qui n'a rien inventé,
Tu paresses devant ta vie stagnante.

Tu jouis des petits bonheurs intrinsèques 
À ton quotidien, qui ne se meut pas.
L'étranger t'effraie alors tu te blottis
Dans les bras de la normalité qui t'accable

Comprends que je désire goûter
Aux saveurs diverses que m'offre le monde
(sur ses lèvres)
Et que jamais tu ne m'as offert
Autre que la maladie dont tu souffres

L'enfer de platitude que tu te fais subir.

6 déc. 2010

Éternel

Méandres éparses virevoltent
Vie, cette peur innommable,
Sinueux chemins salvateurs.

Va! Vis! Ouïs ces désir,
Tendres dédales sans but autre
Que l'assouvissement de la soif éternelle.

3 déc. 2010

Dédicace

Jadis était un monde que l'on regrette
''Mais quelle belle époque était-ce!''
Et nous voilà, désireux de meilleur,
D'un petit conte de fées.

Jadis ces âmes qui sont les vôtres 
N'étaient pas bien plus heureuses ou plus tristes
Rien n'a changé, sinon que les secondes s'accumulent
Que les jours s'additionnent, encore.

On nous présente l'inconnu qui nous effraie
Nous sommes face à un monde sans trop savoir
Nous sommes seuls ensemble,
Ci gît notre périple infini.

J'ai peur, si peur, depuis!
Que la platitude emplisse ma vie
Que le mensonge me vole, naïve
Que je ne puisse aller là où je désire...

Et que faire de ces idiots qui me tourmentent
Que faire de ces fous, comme il y en a toujours eu?
Je veux dormir avec l'amour sans ces soupçons
Vivre mon conte de fée sans me poser de question.

Mais ils sont là, pour moi, tous!
Je veux les connaître mais le temps me freine
Je veux savoir ce qu'ils ont à dire, 
Je ne veux cesser de découvrir le monde.

Je crée pour oublier la destruction
Je bâtis le rêve des oubliés
Dans le sang et la gourmandise 
Que tous tentent de dissimuler.

Et cette société, je la hais autant que je l'aime
Le monde me fascine autant par ses qualités que ses défauts
Le monde me guette, attend une réponse
Alors, je lui dédie ma vie.