8 juill. 2009

À toi, mon Artiste

Où es-tu dans la Grande Histoire?
Tes vers perdus sont sous mes yeux
Je les lis et les relis encore
Père, comme je les chéris

La maladie qui a eu raison de toi
Je la connais, je l'ai vue de mes yeux
Je la hais tant mais ne puis porter ma haine
À l'intention d'un pauvre homme, rongé

Je chéris plutôt ce qu'il me reste de toi
Toi que je n'ai connu, malgré la souffrance
Qui m'a été attribuée sans en vouloir
Ma condamnation dès la naissance

Ces pages jaunies par le temps cruel
Naiade est maintenant mon souffle de vie
Ce fut mon inspiration, ce fut mon espoir
Comme toujours et ce, jusqu'à ma mort