6 déc. 2016

Apologie

Qu'es-tu devenue...

Apologie de l'agression verbale
Apologie de la haine
Apologie du viol
Apologie du harcèlement

Te voilà riant de nous toutes
Qui pourtant dénonçons ce que toi-même tu as subi
Te souviens-tu ce vécu?
Que fais-tu à soutenir encore des agresseurs?
Lâche prise!
Ces gens ne te veulent pas du bien

Apologie de l'agression verbale
Apologie de la haine
Apologie du viol
Apologie du harcèlement

Ces gens-là ne t'aideront pas
Et tu n'as pas besoin de leur approbation
Tu n'as pas besoin de l'approbation de ces hommes
Misogynes et harceleurs
Ils ne veulent pas ton bien

Qu'es-tu devenue?
Tu es un monstre!
Ou peut-être une victime,
La ligne est mince et je ne sais trop

Qu'es-tu devenue...

Peut-être l'étais-tu déjà, mais tu te cachais fort bien
Maintenant je vois et j'ai peur pour toi
Même si tu as été en quelque sorte
Mon agresseure.

4 déc. 2016

À quoi bon

Auparavant j'ai mordu à l’hameçon, indignée
Maintenant je regarde de loin, démoralisée
Je me dis que rien ne change,
Vous ne changez pas, hélas.

À quoi bon, j'ai autre chose à faire!
À quoi bon?

Vous êtes là à répandre la haine partout
J'aimerais vous faire arrêter
Vous faire comprendre que vous n'êtes mieux que personne
Surtout pas avec tout ce mépris que vous partagez
Vous raisonner un peu

À quoi bon, j'ai autre chose à faire!
À quoi bon.

J'étais émotivement liée, autrefois
Il y a de cela quelque mois, bientôt des années
Le temps passera, je grandirai, j'avancerai encore
Sous cet air léger que j'inspire avec joie, loin de vous
Les liens sont enfin rompus

À quoi bon vous répondre
À quoi bon.

Des murmures de haine, car vous n'êtes pas d'accord avec moi
Ardents défenseurs de la ''liberté d'expression''
Qui essayez en fait de taire ceux et celles
Qui n'adhèrent pas à votre (absence de) logique

Vous êtes atteints d'une maladie:
La haine de l'autre, que vous dissimulez
Vous êtes là à répandre encore la haine
Continuellement, sans relâche

J'aimerais que vous cessiez mais je n'y peux rien
À quoi bon s'acharner

29 nov. 2016

Nous sommes à l'époque du décloisonnement des moeurs
Ou les écritures frivoles parfois perdent de la saveur

À l'époque de la rapidité
Ou il faut attraper autrui par des sujets révoltants
Calquant les phobies de l'heure
Pour susciter l'engouement

Je n'ai peur de rien, hormis la haine.
Les phobies sociales, conspirations délinquantes
M'exaspèrent

J'aime autrui et je n'aime pas que l'on se joue des esprits.

26 nov. 2016

Anticiper
Le plaisir à venir
Peut être une traitrise à soi-même
Lorsqu'il est temps de redoubler d'efforts.

J'anticipe mais je continue
Un jour à la fois
Finir ce que j'entame en beauté
Pour ensuite vivre le plaisir de la liberté
Puis revenir et encore m’acharner

La liberté n'est pas nécessairement dans le laisser-aller
Car je me sens plus libre lorsque je suis en contrôle
Même si je ne peux m'empêcher d'anticiper
Rêvasser un peu
Pour revenir à l'assaut

Rédigeons, rédigeons
Car c'est ce que j'aime le plus faire
Même si j'anticipe une escapade en nature
Avant de revenir, lire et rédiger encore

Tout ceci me garde en vie
L'action me garde éveillée
Et libre.

9 nov. 2016

Dystopie I

Quel étrange sentiment...

Alors que je sens que j’œuvre à tous les jours
Pour un avenir meilleur, plus que jamais
Pas comme une adolescente idéaliste, ni comme une constante insurgée
- Même s'il faille s'insurger le moment venu -
Comme une adulte qui convient qu'il faille intégrer la société
Pour la changer comme je le souhaite

Alors que j'ai le nez plongé dans les rouages du système
Alors que j'étudie les algorithmes économiques
Alors que j'étudie les phénomènes sociaux
Alors que je saisis de mieux en mieux les impacts
La multitude de facteurs qui influencent les directions
Et que j'entrevois la complexité du monde

Les Amériques tremblent,
Secouées par la réalité abrupte
D'une dystopie qui commence.

Alors même qu'il semble que j'entame ma lancée
Vers une compréhension de plus en plus poussée du politique

Les Amériques tremblent.

...Quel étrange sentiment.

8 nov. 2016

Force

Quelle réalisation
Lorsque je constate
Que peu importe ce que l'on me fasse
Ce que l'on peut me dire
À présent j'ai pu tout entendre
Et bien que je puisse encore fléchir  pour un instant
Mes fondations sont robustes
Je suis devenue trop forte
Pour jamais courber l'échine
Tout ceci est rassurant
Et annonciateur

Performance

Stress serein
Ce n'est pas de l'angoisse
C'est une joie d'être en vie

Anxiété motivante
Je respire les lettres qui s'alignent
Un peu d’inquiétude mais aucun doute

Je me sens vivre une vie que j'ai choisie
Je me sens être à chaque heure
Dans le calme névrotique de la performance

7 nov. 2016

Vous êtes d'une beauté innommable
Vous qui tentez de semer le bien autour de vous
Parfois vous êtes dans l'erreur
Mais vous essayez tant et tellement de changer le monde
Que je ne puis rien vous reprocher

Parfois je constate qu'il y a une rhétorique qui revient
Celle d'autrui, cet éternel malfaisant
Et laissez-moi vous mettre en garde contre celle-ci!
Car cette rhétorique est aussi celle de votre ennemi
Puis contribue à cloisonner les esprits
Et nous fait ruminer sur les mêmes vielles haines
Plutôt que d'avancer et découvrir

Autrui est parfois borné, lâche, las, insidieux, égoïste, oui
Autrui a des défauts, comme vous et moi-même d'ailleurs
Et choisit selon ses propres paramètres ce qui est mieux
Chaque personne choisit l'action ou l'inaction, selon
Souvent pour elle-même, parfois pour les autres

Regardez, trouvez les failles, mais pas juste celles des autres
Si chaque personne fait preuve de constante introspection
Et d'un éveil aux réalités d'autrui
Peut-être pourrions-nous réellement changer le monde

6 nov. 2016

Toucher II

Je n'aime pas ma culture et sa peur de la proximité
Je n'aime pas cette distance normalisée que l'on s'impose
Je veux vivre par le toucher, pas seulement via le regard et la parole
Je veux vivre, tactile, comme si c'était le seul sens auquel j'avais accès

Mais j'ai trop peur que des mains non-invitées s'imposent
J'ai peur qu'un corps de trop s'invite alors que je ne le veux pas
Que cette proximité soit vue comme un ''oui'' à tous les niveaux
Que je perde le contrôle et doive faire ce que l'on attend de moi
Comme un objet docile de film pornographique
Cela m'est arrivé trop souvent dans ma jeunesse
Répéter des gestes, sans amour, pour faire comme dans les films
Pour apprendre ce que c'est d'être une adulte comme ces femmes que l'on abuse
On nous a appris comment accepter d'être abusées

Et le revoilà, sa présence comme une scène d'épouvante
Dans mon esprit soudainement désordonné
Son visage me hante, son corps nu encore plus
Je me blottis pour oublier son corps nu dégueulasse
Osseux, abusif et incongru
Ses yeux globuleux qui m'épient comme une proie, empreints de folie
Les pupilles dilatées de plaisir alors que je me recroqueville
Je me blottis et tente d'oublier la texture de ses draps
Et sa nudité imposée à mes côtés, puis son bras autour de moi

Depuis j'ai appris à imposer la distance pour me prémunir
J'ai appris aussi à me défendre intellectuellement
Et bien sûr économiquement
Pour que la prochaine fois j'aie le luxe de m'enfuir à temps
Maintenant je protège mes sœurs de ces hommes qui ne comprennent pas
Que leurs corps incongrus ne peuvent pas s'imposer si je suis là

Je n'aime pas la peur de la proximité mais je la cultive
Comme une arme contre le mal que l'on puisse faire à nos corps
Comme un poignard qui s'invitera au creux de vos côtes
Si jamais vous avez l'audace d'approcher sans que l'on ne le veuille aussi

Je ne peux toucher personne qui ne respecte la nécessité de la réciprocité

Toucher I

Touche-moi
Rien que du bout des doigts
Juste pour que je sache que tu es là
Et à mon tour
Laisse-moi te toucher
Pas besoin d'étreintes, juste un instant
Pour que je puisse m'assurer que tu existes.

Identités

Identités à défendre
Les identités sont incontestables
Une réalité de marginalisation, non choisie
N'est pas négociable ou discutable
Elle est.
Et la marginalisation doit cesser.

Je défendrai les identités, la diversité
Faudrait-il défendre tout le monde, toutes les particularités?
Dites-vous...
Oui, il le faut, en effet.
Cela n'est pas contraire au bien commun, plutôt nécessaire à celui-ci
Il faut cesser de nier les identités plurielles
Et les défendre, plutôt
S'allier.

Pourquoi résistez-vous? Avez-vous donc peur du changement?
Pourquoi vous sentez-vous menacé-es?
Pourquoi avoir peur de remettre en cause des normes
Qui sont contraires à beaucoup trop de réalités?
Avez-vous peur pour votre... identité?

5 nov. 2016

Sérénité

On est venu me voir, on m'a interpellé
Pour comprendre ce qui ce passait avec toi
J'ai un peu expliqué en disant que je ne voulais pas que l'on te parle de moi
Ni vice versa
Que je désirais rester loin de tout ça, surtout de toi.

Et plus je m'éloigne plus je me rends compte
Qu'ici, tout est si beau et la vie avance merveilleusement bien
Tout n'est pas nécessairement toujours facile, mais la vie coule mieux
La vie coule comme un flot incessant d'inspiration à l'état liquide

Pourquoi se nourrir de haine alors qu'on peut aimer?
Pourquoi perdre son temps à jacasser contre les autres alors qu'on peut inspirer
Pourquoi dire des ignominies et bâtir des amitiés sur la haine commune
Alors qu'il y a tant de gens bienfaisants
De l'inspiration à trouver un peu partout
Et qu'on peut, ensemble, créer

Hier encore, parmi les miennes et les miens, la soirée battait son plein
Les sourires et les accolades, les discussions enrichissantes foisonnaient
Et j'ai compris que j'ai confiance encore, parmi ces gens
Que je suis heureuse ici, alors que tu t'éloignes dangereusement vers un là-bas très lointain

Au revoir, tu ne manques pas à ma vie
Je chéris ces moments agréables que l'on a pu vivre
Même si je constate que ta haine des autres était toujours là,
Comme une tache qui ne s'efface pas
Une tache d'encre qui a gâché nos lettres de correspondance

Je n'ai d'ailleurs qu'une haine, personnellement, celle de la misanthropie
Mais les années ont forgé l'acceptation que les autres ne soient pas de mon avis
Les années ont forgé l'amour que j'ai, celui-là même qui est caché en toi
Même s'il ressurgit d'une drôle de manière, et rarement

Plus je m'éloigne de la haine, et plus je vais bien
Plus je crée, et plus je m'assagis
Plus je travaille et plus je me sens complète
Plus la vie se place comme elle semblait devoir se placer
Les astres s'alignent, le chemin est clair et la voie est libre.

Je n'éprouve pas de remords, ce qui est fait est fait
Et tu n'es pas démone, tu es un être humain
Qui prend à mon avis les mauvaises décisions
Je te pardonne d'être toi.

Tout va si bien ici
Tout est si serein, je me souviens et j'accepte
Je travaille, j'aime, je rencontre, je m'investis et je crée
C'est le meilleur moyen d'être en vie
Je crois que j'ai trouvé la formule au bonheur, parfaite dans toute son imperfection
Et rien de ceci n'est de l'idéalisme, au contraire, c'est de la maturité
Car parfois, vaut mieux s'éloigner de certaines personnes pour mieux se retrouver soi-même

2 nov. 2016

Creuser

Je ne peux pas déplacer les montagnes
Mais je continuerai à creuser ce trou, dans lequel je puis loger
Et au fil du temps, je creuserai un tunnel
Qui un jour me permettra de rejoindre l'autre côté

Et arrivée de l'autre côté, j'arrêterai, contemplative
Puis recommencerai à creuser ailleurs
Car ce qui est le plus plaisant au final,
C'est de creuser pour quelque chose,
Pas seulement le but final atteint.

Je croiserai sûrement même
Des grottes et des chutes souterraines en chemin
Quel bonheur!
Creusons.

Alignement

Écrire,
Je découvre

Plaisir
Sous mes yeux

Recherche
Je transcende

Ma vie est ici, au-travers de ces lettres
Multiples qui s'additionnent
Au-travers de ces articles
Dans lesquels je me perds

Curiosité
Celle qui m'habite depuis toujours

Je suis repue
Repue de mots qui font tant de sens

Anxiété
Qui souvent m'habite

Est celle-là même qui me fait vivre
Qui me rappelle que je pourrais échouer
Même si je sais que je n'échoue pas, tant que je vis ici
Je continuerai ainsi, aussi bien que j'ai commencé

Aimer
Les hauts et les bas du quotidien

Je songe
Et me voilà qui retourne à mes mots,

Si bien alignés,
Comme l'est ma vie.

1 nov. 2016

Les yeux clos.

Qui t'a mis ici?
Qui t'a mis sur mon chemin?

Je te regarde

Tu marmonnes

Que dis-tu donc?
Tu ne fais pas de sens!

Je te frôle

Aimes-tu le toucher de mes doigts?
Ton regard ne peut me répondre!

Tu frémis.
Une étreinte!
Tu me parles.

Comme j'aime tes folies nocturnes
Comme j'aime l'amour que tu me donnes
Éveillé comme endormi.

Transcender

J'aime la voluptueuse traîtrise
L'abandon anonyme
La solitude émerveillée
Des idées qui émergent
Et des idées qui vaquent.

J'aime la créativité subversive
Lorsque le poids de mon identité ne pèse plus
Je suis d'autant plus volubile
Je suis salace, parfois ignoble, surtout pensive.

J'aime pouvoir créer sans contraintes
Comme si demain n'existerait jamais
Comme s'il n'y avait personne pour juger
Pour lier mon art à mes traits et mon identité
Pour identifier
Les choses qui devraient vaquer, libres.

J'aime l'art qui erre sans but aucun
Qui se crée de la nervosité
De ne savoir trop comment organiser
De ne savoir trop par où commencer

J'aime les écrits qui respirent
Qui sentent l'air sec, acerbe
Comme je suis gorgée d'humidité
Contraste biologique

J'aime pouvoir exister
Détachée de qui je suis
Revenir ensuite au miroir et ne rien y comprendre
Devenir un être sans chair

J'aime transcender.

29 oct. 2016

Rien de plus humain

Il y a ces êtres humains, de ce type particulier
Qu'il me plait tant de côtoyer
Ces gens qui connaissent leur imperfection, l'assume
Et acceptent à leur tour l'imperfection des autres

Ces gens qui tolèrent ce qu'ils peuvent
Comprennent et pardonnent
Comprennent la complexité des vécus
Les différences fondamentales
Saluent la beauté d'autrui
Et continuent de vivre

Ces gens qui se retirent paisiblement, silencieusement,
Sans mot dire
Lorsque l'embarras survient
Gardent leur calme et demeurent respectueux
Car ils reconnaissent l'humanité chez autrui

Ces gens qui ne veulent blesser personne
Mais qui désirent en fait aider
Aider les autres à grandir pour le mieux
Et acceptent que tous ne pensent pas aux autres
Et à leur sensibilité

J'ai décidé de m'entourer seulement de gens de ce type
Et de le devenir moi aussi
Car ces histoires sordides que j'ai vécu avec vous
Ces attaques que j'ai subi
Je ne les mérite pas,
Et vous ne méritez pas que l'on vous attaque non plus

Nous sommes humains, humaines
Nous ressentons
Quoique certains en disent, ceux qui se croient à tort des êtres de pure raison
Ont tout faux, car nous ressentons.
Et maintenant que j'ai vécu autour de vous, qui aimez tant la querelle
Je me rends compte que ce n'est pas ce qu'il me faut
Ni ce que je suis

C’était moi à 12 ans, ou moi qui découvrais les batailles pour la justice à mener
Mais ce temps est révolu, j'ai mûri depuis
Je devrai malheureusement m'éloigner des gens trop négatifs
Avec une révérence et un aurevoir respectueux
Saluant leur humanité malgré les désaccords
Passant à autre chose malgré le potentiel ressentiment
Car je salue l'humanité en chacun et en chacune
Et je comprends que certaines personnes se font du mal
Je n'ai pas besoin de leur en rajouter

Me voilà de retour, comme toujours, si bien entourée
D'esprits vifs, de gens positifs avec leurs difficultés
De gens sains, pas toujours envers eux-mêmes, mais de gens qui essaient
De gens qui font leur mieux
De gens qui réussissent, à leur façon, comme ils le peuvent

L'humanité est si belle.
Je vous pardonne, car je reconnais l'humanité en vous
Chacun de vos jours n'est pas si rose
Et votre façon d'agir semble paver un futur assez tumultueux
Je m'excuse d'avoir été une personne de plus qui vous abandonne
Mais honnêtement, c'est pour le mieux.
J'espère que vous changerez, mais cela n'est pas de mon ressort.

Ce que je puis faire, c'est changer moi-même
Voir le tournant que je prenais en adoptant vos attitudes
Et décider de faire demi-tour
Redevenir ce que j'étais et ce que je pense fondamentalement que je suis
M'ouvrir à tous ces autres gens que je connais et côtoie
Ces gens si aimables que j'en ai les larmes aux yeux
Ces gens si sains, et curieux
Ces gens d'une intelligence intellectuelle mais aussi émotive

Ma vie est devenue si saine, si sereine, que c'en est presque douteux!
Je sais bien m'entourer et j'en suis heureuse
J'ai toujours su quel chemin je désirais prendre
Et plus le temps file, plus je fais de belles rencontres
Mon avenir se dessine, de jour en jour, et je me plais à cette vie que j'ai choisie
Et je suis certaine que je m'y plairai toujours de plus en plus
Malgré les difficultés qui arriveront immanquablement.

L'imperfection est souvent laide mais l'imperfection peut être belle
Lorsqu'elle côtoie la bonne volonté et l'action réfléchie.

Maintenant, lorsque je vois les tempêtes arriver
Les gens qui veulent tout détruire s'approcher
Je les salue, je leur souris, et je continue mon chemin.

28 oct. 2016

Laideur

La pire de toutes les laideurs
Se trouve dans l'intention noble au résultat raté
Lorsque l'esprit se borne et s'acharne

Car celui qui souhaite le pire,
Voir les autres s'entre-déchirer
Ne vaut de toute manière même pas un regard.

Vous, je vous regarde,
Oui, je vous pardonne,
Mais vous êtes toujours laides à mes yeux

Lever

Soleil levant, soleil couchant
Alors que je ne cesse de croire.

Voilà midi, hauts sommets songeurs
Je scrute les environs

L'éternel est annonciateur
Mais je choisis le sommeil profond.