22 nov. 2012

Inspiration nocturne

Quotidien banal.
Songe naissant.
Désir d'exceptionnel
Déception du réel
Le poète est
Tourmenté.
Le peintre, lui,
Fort soucieux.
L'on s'enferme
En attendant
L'inédit
Qui nait du réel
Et meurt
À l'aube.
L'artiste crée la nuit
Car son esprit
Est alors embourbé
Du fatras du quotidien.
Je m'éparpille
En milliers de lettres
Qui se répètent et s'alternent
Je me dissipe
Dans la richesse
Des ces couleurs
Malléables.

Nous sommes
Passagers
Brefs instants
Sous un ciel infernal.

Ma plume est libre
Plus libre
Que mon esprit

Nous sommes
Lourds
Sous le poids
De l'immensité

Kilopascals
Air dense,
Idées troubles

Plume à la bouche
Voguent nos esprits,
Poings fermés.

L'inspiration
Et l'abandon
Sauront pourtant nous sauver.

17 nov. 2012

L'inapte

Intoxication intemporelle
Tu es dans un temps indéterminé
Cet infini inassouvi

Ignorance adorée
Lacune intellectuelle
Bâtardise, inexpérience éternelle.

Le passé est souvenir
Changements prompts
Suite à l'erreur

Voilà ton inaptitude intrinsèque
Ton insuffisance à combler
Ce qui ne devrait se perpétrer

16 nov. 2012

Agora

Par-delà mes fenêtres closes
impétueux sont les êtres
qui m'angoissent, me terrifient
desquels les frivoles amertumes
suscitent en eux cette fougue qui m'est inconnue
Par-delà le temps
se voient guidées leurs âmes ambitieuses
qui errent dans un désir vain
de ne pas être oubliées
introduisent à ma bouche des mots
que je ne comprends pas
et parlent si rapidement
que je ne puis ouïr leurs dires!
Et brusquement me voilà confinée
dans la foule qui s'agite
se hâte et gigote de tout son saoul
je ne peux que me conformer
à ce profond mal-être commun
d'entités à l'existence incertaine.



18 oct. 2012

L'Art des jours qui passent

Je suis la prisonnière de rêves trop grands
Certain jours, je me demande par où commencer
Afin d'assouvir mes désirs grandioses de créatrice

Souvent, je vaque à ma créativité
Trop lasse des heures gaspillées à errer, je m'occupe l'esprit
Mais parfois, on dirait que cela ne suffit point.

Je dois évoluer! Maintenant, encore, davantage!
Créer encore, réaliser, maîtriser mon art!
Mais quel art est vraiment un jour maîtrisé
Si le savoir n'est pas chose finie?

Ma soif d'apprendre n'a d'égal que mon désir de réalisation
Et je ne crois pas un jour pouvoir m'arrêter, contemplative
Car l'art est l'expression de la vie
Et tant que la vie est, l'Art sera aussi.

24 sept. 2012

Volutes

Alors que ces volutes de douce fumée disparaissent dans les cieux
Les saveurs exquises à ma bouche, d'un orient que je voudrais visiter

Ces effluves tourbillonent autour de moi
Sans les voir hélas, je puis les humer à plein nez.

Douces odeurs  de tabac et de thé
D'une Égypte et d'un Japon qu'un jour je visiterai.

1 sept. 2012

Naviguons

Les voiles sont hissées et les vents soufflent d'une ardeur incomparable
L'avancée est imminente, et les cieux se dévoilent si bien
Je veux conquérir les esprits, là-bas, loins infinis.

Je désire m'en aller, quelque temps, un peu, juste pour voir.
Ce qu'il y a là-bas, comment aider ces gens, apprendre à vivre autrement
Je ne veux pas voir les plages mais la terre, le sol, le labeur, la vie.

Je veux comprendre ce qui les motive à continuer encore et toujours
Quels sont leurs espoirs, ce qu'ils peuvent voir, qui ils sont réellement
Je ne veux pas vivre la vie redondante de ma race soumise.

Je veux tout faire, tout voir, mais surtout tout changer
Ce monde a besoin de direction et je sais naviguer!

Changer

Je décèle une arrogance digne de la pire solitude
Je décèle un désespoir infini en toi
Que tu le masques ne change rien au fait
Que tu me hais un peu, tant tu m'as déjà aimé.

Je sais ce que tu vois, je sais ce qui me réussit
Et ce n'est pas que vantardise alors,
Car ici les choses vont si bien!
Mes buts sont grands et le temps est bon.

Je t'ai dit adieu, en ce jour perdu que je préfère oublier
J'ai fait ton deuil, même si je t'ai apprécié
Brève fut notre aventure,
Qui pourtant, à toujours, nous aura marqué

Et sous le soleil des jours d'été passés
J'eus pensé à toi, songeuse, et presque j'eus pleuré
Par désespoir pour toi alors que mes pieds caressaient le sable
Repue d'amour et heureuse de vivre.

J'espère qu'un jour tu connaitras la joie d'être toi-même aussi
Que ta révélation arrivera et que le positivisme te sourira enfin
Que la vie s'éveillera et que l'orage en ton cœur prendra fin
Comme il le fit si bien avec moi, dès notre lendemain.

31 août 2012

Je préfère le blanc au noir

Et si l'on rangeait les drapeaux noirs et qu'on les troquait tous pour des drapeaux blancs? Et si l'on criait à se fendre le crâne comme l'on veut bien sans s'hair ni se frapper, simplement pour transmettre un message? Et si... l'on se parlait ?

Parfois il nous arrive d'être restreints, confinés, tus. Alors il faut parler plus fort. Il faut se lever, dénoncer les abus. Mais toujours, en restant diplomates.

Nous, québécois, sommes des gens de coeur, des pacifistes dans l'âme. On aime bien la querelle mais sans en venir aux poings. Nous, on aime les débats d'idées, on aime discuter.

Parfois, il faut élever la voix, et parfois il faut se garder une réserve. Tout vient à point à qui sait attendre... si l'on se bouge pour changer les choses pendant ce temps.

Je vois très souvent des gens, tous de noir vêtus la plupart du temps, ayant fait le deuil de la démocratie. Criant leur frustration non pas par les mots mais par les briques, parfois. Et pour eux, cela est totalement sain. Refuser le mode politique actuel c'est de faire des dommages matériels aux entreprises sales et injustes selon eux. Mais alors, pourquoi ne pas les infiltrer, les syndiquer? Pourquoi ne pas démontrer, prouver? Pourquoi ne pas s'allier, plutôt que de se disperser? Je mets ma langue au chat et j'essaie de ne pas désespérer.

Les idées et l'espoir sont la base de la lutte à la tyrannie, et abreuvent nos actions sur le terrain. Mais lorsqu'elles deviennent des fabulations incongrues, on s'y perd! Si l'on bat quelqu'un pour qu'il croit en ce qu'on lui dit, il n'y croira pas plus! Discutons. Menons-nous et menons les autres à la réflexion. N'agissons pas comme des enfants pleins d'ego tenant mordicus à une idée irréalisable. Réalisons ce que l'on peut, réalisons ce que l,on veut. Veut-on vraiment se battre? Non. Veut-on vraiment s'hair? Non plus. Voilà selon moi la grande lacune actuel de bon nombre de mes confrères: un manque flagrant de respect, causé par une frustration aveuglante.

Ne laissez pas la colère vous envahir et mener à votre perte, chers amis!

7 juill. 2012

Nuits

Lorsque se taisent même les oiseaux pour admirer la splendeur
Lorsque les vagues défient les vents pour retrouver grâce
Lorsque la nuit est noire mais que la lune, triomphante, miroite à travers les brumes
Je ne tremble plus.

Je n'ai pas d'amour pour ce qui est commun,
Et n'en ai pas davantage pour ce qui se croit rare
J'aime ce qui est vrai, aussi invraisemblable que ce soit.
Nous voici, réels et imparfaits que nous sommes
Mais honorables,  toujours.

Ainsi enfin, je puis vivre, parmi les méandres somptueux des trop courtes nuits d'amour.

La Dame

Regardez-la, cette Belle aux cheveux d'argent
Qui devant tous triomphe sans mot dire
Nul ne nie sa prestance, et ceux qui la connaissent
L'admirent pour son honneur de Dame.

Elle n'est pas vêtue de soie ni d'or parée
Elle raconte des histoires pour assoupir les enfants
Elle est à un âge où elle a vu tant
Mais tous s'agenouillent encore à sa simple vue.

Alors, qui la fera reine?
Qui lui offrira un trône, enfin, mérite suprème?
Son amant l'a oubliée pour une autre
Le roi s'est trouvé une obéissante souveraine

Elle mourra bientôt, sans autre regret
Que la naïveté qui l'habita jadis.

14 mai 2012

Le médiocre


Tu sors le soir pour oublier ta misère
Dans des bars miteux aux heures éphémères
Et je décèle en toi cette sombre colère
Des jours tourmentés sans partenaire.

Tes joies ne sont que passagères.

Tu exhales l’anomalie d'une existence dépravée
Dans laquelle tu te complains à même t'y noyer
Ne vois tu pas que tu souffres de la triste médiocrité
Des âmes dépourvues de toute volonté?

Je savais bien que cela allait arriver!
Certes je te voyais, chaque jour errer
Et te voilà encore, après toutes ces années
Voilà que tu n'as rien fait de mieux de ton corps lacéré

Ton esprit se pert, se meurt, ne le vois-tu pas?
Voilà bien pourquoi personne de digne ne veut de toi
Après quelques moments, mensonges, tout se voit
Tu es un monde inopérant sans atout et sans apparat

Aux antipodes, ni oui ni non, ni rien
Qu'as-tu donc depuis ce temps fait de bien?
Outre te vautrer dans ce cercle malsain
Le dos courbé jusqu'à n'avoir plus rien

27 avr. 2012

Je ne souhaite qu'un adieu.

Lentement se ravalent les dures paroles
Lentement te reviennent l'estime et le désir
Mais il est trop tard!

Les tourments de ton âme m'ont rongée
Et toi-même, vois comme tu m'en as délivrée
Je ne souhaite qu'un adieu plus aisé cette fois
Je ne souhaite qu'un adieu.

Je suis si sereine à présent que tu n'es plus,
À présent que tu as disparu.

De plus, je suis de plus en plus sereine et distante
Chaque fois que tu réapparais
Mes propos n'ont certes pas bien changé,
Mais mes pensées sont bien différentes.

J'ai ouvert mes yeux sur le monde, sur la vie
Et vois ce que j'ai trouvé!
Plénitude, passions lestes et amour
Je me reconnais enfin, je ne suis plus perdue
Ma vie a pris un tournant palpitant.

Je ne souhaite en fait que te dire adieu
Je ne souhaite en fait plus suivre tes tourments
Ne plus voir ta vie à la dérive sous mes yeux impuissants
Ne plus te voir, toi et tes ennuis perpétuels.

Je ne souhaiterai plus qu'un adieu,
Un adieu que je ne t'adresserai jamais
Mais qui sera un baume pour mon cœur
Jadis tourmenté par tes angoisses.

Adieu, cher frère, je t'ai tout offert pour ensuite tout perdre
Ce qui m'a ouvert les yeux vers l'ultime illumination
Qui depuis longtemps m'attendait.

Je t'en remercie, même si tu n'y es pour rien,
Et je retourne à la vie que j'ai toujours désirée,
À jamais, sans toi.

Adieu.

11 avr. 2012

Journal d'une étudiante privée de cours, mais surtout privée d'écoute

Ces jours-ci, on me brise le cœur. Tant de haine, tant de mauvaise volonté, et tant d'ignorance!


J'ai lu, et lu beaucoup, sur les Grandes Révolutions de ce monde. Française, Américaine, mai 68, et compagnie. Et aujourd'hui, voilà une nouvelle date historique, faisant partie d'un mouvement historique : le 22 mars 2012 à Montréal. Pour ou contre, c'est arrivé, c'est un fait, et le mouvement est plus que présent.

Nous voilà le 11 avril. Déjà. Le temps file! Je suis en grève générale illimitée (GGI) depuis un mois, au moins. Et oui, je trouve le temps long. J'ai hâte de ressortir crayons et pinceaux, oui. Mais ce temps ne fut pas perdu, je peux vous en assurer. Je suis allée à quelques manifestations, incluant le fulgurant rassemblement du 22 mars. J'ai pris des moments touchants, des pancartes originales et imaginatives en photo. J'ai vu des costumes, et toutes sortes de concepts plus farfelus les uns que les autres pour se faire voir par les médias, par la population et par le gouvernement. Mais surtout, j'ai vu la solidarité, j'ai vu l'espoir et j'ai vu toute une communauté, la communauté étudiante, venir de tous les coins du Québec, afin de scander haut et fort leurs slogans, les yeux pleins d'une joie intense de savoir qu'ils ne sont pas seuls à espérer mais aussi de colère face à l'obstination du gouvernement.

On me radote toujours les mêmes rengaines. La juste part tout d'abord. Alors que nous-mêmes, étudiants, sommes les futurs contribuables qui paieront impôts et taxes scolaires sous peu, ainsi que les études de nos enfants. De la ''majorité silencieuse'' à laquelle on force à revêtir une position d'anti-grève alors que la plupart des gens restant sous silence n'ont pas d'avis personnel sur la question. On joue avec les mots pour nous rabaisser, pour montrer tous ceux qui ne sont pas de notre avis, cas isolés, pour faire croire que notre mouvement est moins fort. J'ai honte. J'ai honte en ce jour de mon gouvernement. Je n'étais pas fière à la base de ce patronat déguisé en démocratie, bien sûr, mais aujourd'hui je peux pointer chacun des faits, chacune des méprises, et ces beaux déguisements que sont les sophismes qu'on me vomit aux oreilles. J'ai vraiment honte.

Je suis allée à deux manifestations contre ce dégel auparavant, en 2007 et 2008 si ma mémoire est bonne. Et je comprenais plus ou moins les enjeux à l'époque, j'étais surtout curieuse. Mais déjà, et depuis mes 13 ans, je m’intéressais à la politique. Et depuis, et entre autres grâce à mes cours de philosophie d'histoire, il me faut le noter, je me suis renseignée. Je me renseigne encore, et je me renseignerai toujours. Et je veux que mes enfants, plus tard, aient accès à cette information eux aussi. Je pourrai leur montrer beaucoup, mais à un certain âge, à la fin de l'adolescence, ce sont cégeps et universités qui cultivent les jeunes, ce ne sont plus les parents. Et je ne veux pas perdre cela. Qui dit que j'aurai les moyens de payer leurs études? Quels seront les coûts faramineux alors? Combinés aux hausses de taxes, impôts, et autres nécessités, en aurai-je les moyens? Je ne le sais pas. Et dans un futur plus proche, mes propres parents n'ont pas les moyens de me payer des études universitaires. Alors je milite!

Je veux que mes enfants, et que les enfants de tous les parents de la classe moyenne et pauvre bénéficient d'une accessibilité au savoir. Que ce monde soit plus équitable. Pour les jeunes d'aujourd'hui, et de demain. Pour tous. Et je ne veux pas de concession à ce sujet. Le mouvement étudiant actuel dont je fais partie refuse cette concession aussi. L'on propose plus d’accessibilité aux prêts, ou plutôt, devrait-on dire, plus d'accessibilité à l'endemment, alors que notre province est la moins endettée au Canada par rapport aux études post-secondaires, ce qui est loin de signifier qu'elle ne l'est pas! On nous propose de fausses solutions afin d'éviter de faire face à la vraie requête : le gel des frais de scolarité.

Ne nous essoufflons pas devant un gouvernement entêté et borné! Ne nous essoufflons pas devant un gouvernement sourd! Gesticulons et crions plus fort, ces mois ne seront pas perdus en vain!

J'ai beau avoir honte de toutes sortes de comportements et de monologues bornés, d'une autre part je suis fière. Fière de faire partie d'une jeunesse impliquée et informée, fière d'une jeunesse éduquée. Et j'espère que tout cela, ainsi que l'équité sociale, reprendront force et ne mourront pas. NON À L'ÉLITISME, NON AU PATRONAT, OUI AU DROIT DE PAROLE, OUI À LA LIBERTÉ DE PENSÉE, OUI À L'ACCESSIBILITÉ À UNE ÉDUCATION DE QUALITÉ, ET CE POUR TOUS!

Faut-il attendre le pire avant de bouger? Non. Même s'il approche à grands pas.


Nous sommes encore là, Charest. Et ce, plus que jamais.

21 mars 2012

Le paon et le faisan

Comme je me languis de toi
Alors qu'au petites heures je te chante
Tu es le paon aux plumes décadentes
Dans tout ton charmeur éclat

Et toi, petit faisan abasourdi et ignoré
J'endosse durement les heures passées
À me morfondre avec toi alors que je sais,
Que ce jadis n'est que pur passé.

Et voilà le présent!
Le paon déploie ses plumes harmonieusement,
Par sa beauté, il me subjugue follement
Et je n'espère nul autre à présent.

Et comme j'ai pitié du fou faisan
À jamais perdu et larmoyant.

8 mars 2012

Rêve

Les petites heures
Sont les esclaves
De mon imagination infinie

Hélas, mes yeux se ferment
Et portes closes,
Je retourne au repos

Ne m'oubliez pas!
Réveillez-moi à l'aube!
Que je vive ce rêve qu'est a vie!

Ignorance

Au delà de ce que nous connaissons
Là où les flots subjuguent la terre
Là où les océans se déchaînent
Où les violences grondent
Nous ne sommes pas et nous ne voulons pas voir

Nous sommes riches d'éducation et de pouvoir
Mais n'utilisons pas ces dons à bon escient
Nous sommes les occidentaux aisés
Perdus dans un monde imaginaire

Nous voyons le monde comme nous l'entendons
Nous le dessinons comme nous le croyons,
Plutôt que de nous baser
Sur le réel, trop difficile à comprendre,
L'effort de volonté est trop demander.

Océans, vous êtes bernés, hélas!
Vous qui tanguez sur les berges solitaires
Peuplées d'idiots prêts à vous nourrir
D'or d'un noir d'ébène, richesse éphémère.

Je plains l'être humain, parfois infâme,
Alors que capable de grandes choses
Et j'espère ne pas être de ceux
Qui pourrissent ce monde.

16 févr. 2012

Le trompeur trompé

Ce jeune homme aigri
Transpire la vieillesse
Les maux, la solitude, les pertes

Il sort le soir pour mieux oublier
L'amertume qui le ronge
Depuis que je ne suis plus là,
Depuis qu'il ne peut plus trouver.

Hélas, il ne mérite pas l'ange qu'il désire tant
Il est si aigri, mais surtout perdu
En son fort intérieur
D'Artiste déchu.

Il n'est plus,
Car il a trompé l'existence.

12 janv. 2012

Luxure

Épurée, la passion se meurt
Alors que frivole elle s'acharne
Je suis maîtresse de rêves réalisés
Impétueuses amours avides de sensualité

Je veux exalter la douceur vanillée
De la luxure salace
Dans une danse lascive
À travers les dédales inextricables
Du divin.

Parfum d'ivresse, comme je t'aime
Sensations infinies, aguichantes complaisances
Les orchidées pleuvent sous ce ciel de cristal animé
Quel exode que cette luxure véhémente!