17 sept. 2010

Une apparition à l'aube.

Alors que la pluie martèle le sol
Alors que je soupire de plénitude, le froid surgit.
Pour un instant, je ralentis la cadence.
Mes pas se dirigent-ils vers ta demeure?
Non, ce n'est pas mon logis.

Tu es ma félicité, l'exaltation à mon éveil
L'ivresse y colore mes sangs,
Le ravissement interrompt les battements de mon cœur
Mon art s'émancipe de toute douleur
Bien que le mal le crée.

Tu es mon déchirement passager
Et mon bonheur perpétuel
Tu apparais pour disparaître parfois
Mais toujours, tu me reviens.

Et pourquoi ne pas partir?
Pourquoi donc ne pas me laisser?
Le temps nous lie mais il nous sépare
Nous franchissons l'épreuve dont nous nous accablons.
Et ce, jour après jour.

Et que cela perdure! Cela ne peut cesser.
Plus tard, à l'aube de la fin, nous nous réserverons le pire.
Je ne puis rien y comprendre pourtant
Car je ne puis imaginer pareille affliction.

Mais donc, qu'est-ce que toutes ces réflexions?
Lorsque la pluie me tue, qu'est-ce qui me ronge?
Pourquoi avoir peur alors que je puis tant aimer,
Faculté qui m'était volée jusqu'alors,
Et quand pourtant en ta présence, je n'ai nul doute?

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