J'aime la voluptueuse traîtrise
L'abandon anonyme
La solitude émerveillée
Des idées qui émergent
Et des idées qui vaquent.
J'aime la créativité subversive
Lorsque le poids de mon identité ne pèse plus
Je suis d'autant plus volubile
Je suis salace, parfois ignoble, surtout pensive.
J'aime pouvoir créer sans contraintes
Comme si demain n'existerait jamais
Comme s'il n'y avait personne pour juger
Pour lier mon art à mes traits et mon identité
Pour identifier
Les choses qui devraient vaquer, libres.
J'aime l'art qui erre sans but aucun
Qui se crée de la nervosité
De ne savoir trop comment organiser
De ne savoir trop par où commencer
J'aime les écrits qui respirent
Qui sentent l'air sec, acerbe
Comme je suis gorgée d'humidité
Contraste biologique
J'aime pouvoir exister
Détachée de qui je suis
Revenir ensuite au miroir et ne rien y comprendre
Devenir un être sans chair
J'aime transcender.
Aucun message portant le libellé art. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé art. Afficher tous les messages
1 nov. 2016
19 févr. 2015
Ce que je vaux
J'irai ailleurs, là où je puis éveiller la passion
Là où je puis susciter la curiosité et l'engouement
Là où l'on m'attend avec impatience
Je ne suis pas à cet endroit mythique ici, avec toi
Je suis dans le néant, comme transparente, comme inexistante.
Or en réalité je ne le suis pas, j'existe, je suis frivole, passionnelle et surtout: tangible.
Pleine de vie, tant à faire! Tant à voir et à comprendre!
Je suis une âme curieuse qui désire connaître et découvrir
Mais avec toi je ne vois pas ce qui me motive à poursuivre en ce sens.
Alors pourquoi pas un au revoir, doux et discret, peu distinct
Car je ne suis pas une porte de sortie pour les nuits de solitude
Je vaux un intérêt équivalent à celui que j'offre.
Et vois-tu on m'a appris récemment
Que je pouvais surprendre et éveiller les sens
Et que l'on se souciait vraiment de moi, là-bas.
Alors j'irai et ne reviendrai pas.
Il faut faire ce qui nous semble bénéfique, parfois dans un but égoïste
Car égoïste il vaut mieux être de temps en en temps afin de se préserver
Là où je puis susciter la curiosité et l'engouement
Là où l'on m'attend avec impatience
Je ne suis pas à cet endroit mythique ici, avec toi
Je suis dans le néant, comme transparente, comme inexistante.
Or en réalité je ne le suis pas, j'existe, je suis frivole, passionnelle et surtout: tangible.
Pleine de vie, tant à faire! Tant à voir et à comprendre!
Je suis une âme curieuse qui désire connaître et découvrir
Mais avec toi je ne vois pas ce qui me motive à poursuivre en ce sens.
Alors pourquoi pas un au revoir, doux et discret, peu distinct
Car je ne suis pas une porte de sortie pour les nuits de solitude
Je vaux un intérêt équivalent à celui que j'offre.
Et vois-tu on m'a appris récemment
Que je pouvais surprendre et éveiller les sens
Et que l'on se souciait vraiment de moi, là-bas.
Alors j'irai et ne reviendrai pas.
Il faut faire ce qui nous semble bénéfique, parfois dans un but égoïste
Car égoïste il vaut mieux être de temps en en temps afin de se préserver
Libellés :
art,
laurence corbeil,
littérature,
poème,
poésie,
réflexion
14 mars 2014
À mon architecture incertaine
Je suis un trésor d'urbanisme, voyez!
Trésor caché et ruiné
Fond de ruelle oublié
Je suis une merveille dégradée
Je suis briques, fait de bonne maçonnerie
Au dur béton et aux poutres enfouies
Je me meurs, seul, parmi mes contemporains
Car l'on me laisse, insalubre et incertain
Parfois tanguent mes poutres internes
Au vent, je me sens frissonner
Parmi mes amis de verre je me sens terne
Un jour, je finirai bien par tomber
Hélas, je ne ferai pas moult dégât en m'affaissant
Car peu à peu, je m'effrite lentement
Et le jour où finalement je serai mourant
Je me retrouverai implosant, simplement
Trésor caché et ruiné
Fond de ruelle oublié
Je suis une merveille dégradée
Je suis briques, fait de bonne maçonnerie
Au dur béton et aux poutres enfouies
Je me meurs, seul, parmi mes contemporains
Car l'on me laisse, insalubre et incertain
Parfois tanguent mes poutres internes
Au vent, je me sens frissonner
Parmi mes amis de verre je me sens terne
Un jour, je finirai bien par tomber
Hélas, je ne ferai pas moult dégât en m'affaissant
Car peu à peu, je m'effrite lentement
Et le jour où finalement je serai mourant
Je me retrouverai implosant, simplement
Libellés :
architecture,
art,
laurence corbeil,
poème,
poésie
S'abonner à :
Messages (Atom)