9 août 2015

Adieu philosophe malhabile

Ton intellect me manque.
Ton originalité me faisait sourire.
Tes gestes maladroits
Me charmaient malgré ce que tu as pu en penser

Tu étais unique
Je ne retrouverai jamais un philosophe comme toi
J'étais amoureuse
De ce que tu étais, de ta façon d'être
Philosophe excentrique.

J'étais amoureuse au point de douter
Car je ne pouvais t'aimer que d'un amour platonique
Mon ami, je m'excuse, je t'aime encore.
Je t'aime d'un amour que je les mots ne peuvent décrire
Alors pourquoi tant de haine?

Je fus si douce, tu as raison
Si douce parce que je t'adorais trop
Pour vouloir ouvrir les yeux sur tes désirs
Qui ne concordaient pas avec les miens.

Si douce, douce toujours,
Charmeuse peut-être car c'est ma nature
Il semble qu'à ouvrir la bouche et sourire, je puis charmer
Et certains jours je suis triste de ce corps, cette prison de charme
Qui m'empêche d'être aimée pour ce que je suis réellement
En dessous de ma carapace de beauté, de douceur et de féminité

Douce, douce, douce.
Comme tu dis. Tant de gentillesse toujours
Maintenant je te hais et je me sens rêche
Car j'ai l'impression que tu as oublié tout ce qu'on a pu partager
Toute l'intelligence de nos propos, toutes nos réflexions évasives

Je voulais aborder avec toi tous les sujets, comprendre ta vision du monde
Mais me voilà ici, abandonnée, trahie.
Toute ma douceur semble avoir disparue maintenant, me voilà aigrie.

Ce soir-là, tout basculait, le savais-tu seulement?
Ensuite la mort qui me tombe dessus sans crier garde
Tout s'écroulait, et tu as mené le bateau des malheurs
Adieu mon ami, unique philosophe excentrique
Je t'aime tant que je ne puis t'en vouloir vraiment
Car peut-être au fond, n'ai-je qu'un cœur doux, tu as raison.

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