3 juin 2011

Négativisme momentané. Et Amour, encore et toujours.

Je n'écris rien pour l'accessibilité ni pour le savoir universel. Je ne fais que transmettre cet égoïsme dont je fais preuve, pauvre humain désabusé que je suis. Ceci n'est pour personne sinon moi. En espérant que peut-être je puis vous transmettre ces questions qui me brûlent et donc vous mener avec moi vers ces peurs qui me pèsent sur l'âme jour et nuit.

Mais que suis-je donc devant les méandres de l'Éternel, de l'Infini, du Parfait?
Quel éternel, quel infini? Qui veut vivre éternellement? Mieux vaut mourir!
Perfectibilité? Jetez-la donc aux lions! Qu'est le parfait? L'imparfait? Car le parfait ne peut être parfait, par définition. Sa définition même est erronée! Que dois-je donc faire, qui dois-je donc croire?

Et lorsque j'accorde confiance en moi-même ou autrui, ne suis-je donc que naïve? Quelle erreur que de dire oui à l'imparfait qui nous trahit! Mes désirs me trahissent, mes songes me leurrent et mon âme se perd. Et autrui n'a jamais pu m'aider. Mais pourtant je cherche, et cherche encore le bon Samaritain, un être charitable. Mais pourtant, je ne veux point de Pitié, je veux Amour! Ma sacro-sainte, ma seule déesse! Une Amour perfectible mais imparfaite qui pour toujours vivra avec moi les hauts-le-cœur de la vie. Une seule et unique qui partagera ces regards attentionnés que jamais l'on ne m'a retourné. Une Âme de bonté qui comprendra ces tourments et bonheurs qui me bâtissent chaque jour. Et que je pourrai écouter de mon oreille attentive de pauvre pècheresse.

N'est-ce donc que pur savoir universel que tout ceci? Méandres de l'Esprit, partagés à travers les âges, éternels tourments de l'Homme.
Je me crois parfois centre du monde.

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