6 sept. 2013

Terreur

De ces fureurs qui sont si splendides
De cet état de folie brute,
De ce courroux, crise de l'âme
Je me délecte étrangement.

Cris lointains dans mon esprit,
Lamentations effroyables surgissant
Excessif, vent de tourmente soudain,
Que ce passe-t-il donc à l'intérieur de mon crâne?

Atroce douleur qui me pèse
Frénésie soudaine qui m'emporte
Je crains de perdre raison
Mes sens me déjouent.

Le désir de destruction parfois l'emporte
Nous violentent, les maux,
Funestes afflictions de l'âme.
Ne pourrais-je pas donc m'enfuir soudainement?

Mais l'on ne peut pourtant échapper à soi...
Le passé m'empêtre, damnation ineffacable
Et lorsque j'ouvre la bouche, il refait surface
Voilà où réside la seule et unique de mes terreurs.

Et si j'en révélais trop,
Et si mes émotions pouvaient se lire sur mon las visage?
Terreur, fureur, je suis désarmée!
J'aimerais tout te dire, pourtant je me tais.


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