1 nov. 2009

Éloges

Alors que je vous vis, ma belle,
J'allai à votre rencontre
Sans gêne aucune
Espérant au mieux un regard

Jamais mes attentes n'auraient pu me tromper autant
Car, émerveillée, vous prononcez ces mots
Que jamais, ma douce, je n'oublierai.

Pendant que vos cheveux de feu, comme je les aime tant , m'ensorcelèrent
Vous notiez mes dires, ô Princesse!

Mon amour, quel honneur ce fut pour moi!
Voilà qu'il vous fallu partir,
Vos dentelles dans le vent,
Le sourire aux lèvres
Comme il l'était aux miennes

Devant me séparer de vous,
Je me retournai, espérant un dernier regard
Et, le comble!
Je vous vis, arrêtée, me sourire encore
Avant de repartir
Dans votre fantastique monde
Retrouver votre preux chevalier.

Pourrai-je un jour vous revoir, ma déesse?
Qu'adviendra-t-il de moi, sans vous, chère amie?
L'espérance a beau me guider
Hélas, elle me trompe chaque fois
Pauvre prince imbécile que je suis.

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