7 juill. 2012

Nuits

Lorsque se taisent même les oiseaux pour admirer la splendeur
Lorsque les vagues défient les vents pour retrouver grâce
Lorsque la nuit est noire mais que la lune, triomphante, miroite à travers les brumes
Je ne tremble plus.

Je n'ai pas d'amour pour ce qui est commun,
Et n'en ai pas davantage pour ce qui se croit rare
J'aime ce qui est vrai, aussi invraisemblable que ce soit.
Nous voici, réels et imparfaits que nous sommes
Mais honorables,  toujours.

Ainsi enfin, je puis vivre, parmi les méandres somptueux des trop courtes nuits d'amour.

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