1 déc. 2011

Septembre

Septembre, ne m'oublie pas.

Trop tôt pour les peurs, trop tard pour les pleurs,
Triste soir de septembre
Sous les lumières vagabondes
Fausses étoiles, bonheurs inachevés.

La beauté, je ne pouvais la voir,
Les yeux perdus sous les larmes qui ruisselaient
Septembre fut ma mort, tristesse des jours gris
Mais aussi ma rédemption, découverte inimaginable.

Te voilà sur la rue, là-bas, tes pas ont tâché le sol
Cet endroit, ici, ci-gît tes larmes, ci -gît la folie
Et cet arbre là-bas, je le vois, abandon sous le rude soleil
Cela avait tout d'un jour merveilleux, mais il n'en fut rien.

Septembre, ne m'oublie pas.

Mes projets à l'esprit, l'eau à la bouche, mais tremblant
Je les ai perdus, en ce jour d'espoir vain
Maladresse malencontreuse
D'un mouvement d'épaule.

Septembre m'offrit les cris, les larmes, la douleur
Septembre m'offrit la joie, le désir, l'espoir.
La vie, et la mort.

Septembre, je ne t'oublierai pas.

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