30 sept. 2011

Je suis.

Une nostalgie au coeur,
L'automne me gruge de l'intérieur
Je suis heureuse mais je pleurs.

Et ce ne sont pas mes larmes enfin,
Mais la pluie ruisselant sur mes joues.
Les nuages lourds n'en finissent plus de mourir

Le froid s'empare si bien de moi, remords
Que je n'ose comprendre encore
Cette chaleur que tu m'apportes.

Je lève les yeux vers le ciel morose
Qui ose s'éclaircir lentement
Et je me demande ce qu'il en est, maintenant.

Je travaille si fort, si dur
Pour ne plus agir comme je le fis
Voyez ce que je suis devenue, enfin, je vis!

Je suis!

Exaltent les mœurs, cœur de braise
L'âme tourmentée que j'étais s'apaise
En se jetant par éclats sur la toile.

Le feu ardent de la passion m'a consumé
Et me consume encore
Partir, il n'a pas osé.

Pourquoi écouter la peur?
J'ai épuisé les inquétudes
J'ai épuisé, enfin, les larmes.

Je suis encore!
Je vis!
Et déjà, je t'aime.

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