24 févr. 2011

Au trépas, jeunes amours.

Nous trépasserons enlacés
Lorsque les archanges déchus
Tomberont du ciel,
Leurs douces plumes virevoltant sous les brumes.

La beauté de ce monde 
Réside dans l'infiniment petit
Que l'on oublie, hélas,
Ailes d'ivoire, pures d'Amour langoureux.

Tes baisers sont empreints 
D'une passion réanimée
Qui jusqu'alors s'était éteinte
Mais qui aujourd'hui surgit des abysses.

Ô Lucifer! Ne peut être mal que cela!
Le péché me délaisse
Ces monstres sans tête que j'eus vu
M'abandonnent, abattus.

Soite!
Que les anges se méfient! 
Bêtes voraces!
Que le sommeil nous retrouve
Pour l'éternel repos.

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