8 mai 2009

Le temps d'un cauchemar

Lorsque les yeux s'abreuvent
D'un amour larmoyant
Lorsqu'un être se nourrit
De plats indigestes

Lorsque d'un songe naît
Le pire des cauchemars
Et que lentement,
Meurt un espoir

Peut-on encore vivre
Sans que l'ennui nous guettant
Ne nous isole d'autrui?
Peut-on oser croire encore
Quand même l'illusion fuit l'esprit?

Ce rêve ne devrait prendre fin
Car mon regard le croise toujours
Néanmoins avec peine
Ô sentiment traître...

L'inique chair
Que pourtant je désire
Comme au premier jour ...
Je la contemple, à nouveau.

J'y vois ce que je cherche
Les saisons n'ont rien dissipé
L'étoile brille et me semble immortelle
Sa lumière m'illumine et m'aveugle encore

Du torrent de mes larmes
Se noie son feu
Mais celui-ci vit encore, faible
Résistant à l'averse

Et de ce songe naquit
Un rêve noir, une telle torture
Dissuadant ce qu'il reste de moi
À y résister, à vivre

Car je l'aime autant qu'hier déjà
Mais voilà que le lendemain me hante
Car rien, à jamais, ne changera
La passion stagne mais encore m'enflamme

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