- À un père absent et sa mère décédée.
À cet endroit même,
La mort.
Tous disparaissent un jour ou l'autre.
Voilà quelqu'un de plus nourrissant la terre
Un tombeau érigé encore.
Alors je repense à ceux que j'eus connu
Et qui se sont enfui
Vers un au-delà impalpable
Je me souviens aussi
De la mort
Comme un poignard au ventre.
Suicidés, morts naturelles et quasi-irréelles
Nos vies ne tiennent qu'à un fil.
La cérémonie commence
De couleur d'ébène, nous sommes parés.
La mort sonne le glas de l'éternité
Seras-tu là, mon père, pour la pleurer?
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