Quotidien banal.
Songe naissant.
Désir d'exceptionnel
Déception du réel
Le poète est
Tourmenté.
Le peintre, lui,
Fort soucieux.
L'on s'enferme
En attendant
L'inédit
Qui nait du réel
Et meurt
À l'aube.
L'artiste crée la nuit
Car son esprit
Est alors embourbé
Du fatras du quotidien.
Je m'éparpille
En milliers de lettres
Qui se répètent et s'alternent
Je me dissipe
Dans la richesse
Des ces couleurs
Malléables.
22 nov. 2012
Inspiration nocturne
Libellés :
inspiration,
laurence corbeil,
nocturne,
poème,
poésie
Nous sommes
Passagers
Brefs instants
Sous un ciel infernal.
Ma plume est libre
Plus libre
Que mon esprit
Nous sommes
Lourds
Sous le poids
De l'immensité
Kilopascals
Air dense,
Idées troubles
Plume à la bouche
Voguent nos esprits,
Poings fermés.
L'inspiration
Et l'abandon
Sauront pourtant nous sauver.
Passagers
Brefs instants
Sous un ciel infernal.
Ma plume est libre
Plus libre
Que mon esprit
Nous sommes
Lourds
Sous le poids
De l'immensité
Kilopascals
Air dense,
Idées troubles
Plume à la bouche
Voguent nos esprits,
Poings fermés.
L'inspiration
Et l'abandon
Sauront pourtant nous sauver.
17 nov. 2012
L'inapte
Intoxication intemporelle
Tu es dans un temps indéterminé
Cet infini inassouvi
Ignorance adorée
Lacune intellectuelle
Bâtardise, inexpérience éternelle.
Le passé est souvenir
Changements prompts
Suite à l'erreur
Voilà ton inaptitude intrinsèque
Ton insuffisance à combler
Ce qui ne devrait se perpétrer
16 nov. 2012
Agora
Par-delà mes fenêtres closes
impétueux sont les êtres
qui m'angoissent, me terrifient
desquels les frivoles amertumes
suscitent en eux cette fougue qui m'est inconnue
Par-delà le temps
se voient guidées leurs âmes ambitieuses
qui errent dans un désir vain
de ne pas être oubliées
introduisent à ma bouche des mots
que je ne comprends pas
et parlent si rapidement
que je ne puis ouïr leurs dires!
Et brusquement me voilà confinée
dans la foule qui s'agite
se hâte et gigote de tout son saoul
je ne peux que me conformer
à ce profond mal-être commun
d'entités à l'existence incertaine.
impétueux sont les êtres
qui m'angoissent, me terrifient
desquels les frivoles amertumes
suscitent en eux cette fougue qui m'est inconnue
Par-delà le temps
se voient guidées leurs âmes ambitieuses
qui errent dans un désir vain
de ne pas être oubliées
introduisent à ma bouche des mots
que je ne comprends pas
et parlent si rapidement
que je ne puis ouïr leurs dires!
Et brusquement me voilà confinée
dans la foule qui s'agite
se hâte et gigote de tout son saoul
je ne peux que me conformer
à ce profond mal-être commun
d'entités à l'existence incertaine.
S'abonner à :
Messages (Atom)